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Les enseignants utilisent de diverses manières ces équipements, d’une utilisation très basique à des situations mettant en œuvre des activités très dynamiques et motivantes autour de l’outil. Le matériel est en effet très souple et polyvalent. Il remplace le tableau à craie ou feutres de la classe, il améliore la présentation des documents, notamment multimédias qui peuvent être affiché en très grande taille et par conséquent être visibles par tous les élèves de la classe. | ![]() |
La possibilité d’analyser des documents animés et sonorisés permet de capter et fixer l’attention sur des périodes plus longues, à condition, bien sûr, que l’enseignant utilise l’outil d’une façon plus dynamique et interactive que les supports traditionnels.
Les écrans interactifs ont donc trouvé leur place, tout autant dans des classes aux méthodes actives que dans celles beaucoup plus magistrales. Selon les cas, les élèves sont des manipulateurs quotidiens de l’outil ou bien seulement des spectateurs améliorés. Améliorés, car les écrans interactifs, même si leur manipulation n’est pas partagée avec les élèves, permettent de représenter les différentes argumentations, pensées et réflexions de chaque élève, ce que le tableau traditionnel faute de place et de facilité d’effaçage ne pouvait pas ou pas bien faire.
La liaison avec la famille est une dimension importante de l’école primaire. En élémentaire, les parents peuvent se référer aux activités effectuées en classe en consultant sur l’ENT (ou autre système de partage) les fichiers réalisés durant la journée par la classe. Les enseignants qui pratiquent la classe inversée exploitent aussi cette liaison. Les enfants regardent à la maison les capsules vidéo, à leur rythme et de retour à l’école, grâce à l’écran interactif, la classe peut débattre, argumenter, synthétiser et construire les notions nécessaires à l’apprentissage en cours.
Comme l’écrivait Cicéron et sous une forme plus contemporaine de nombreux autres auteurs, « l’erreur est humaine ». C’est même une des formes d’apprentissage les plus efficaces que de procéder par essai-erreur.
L’écran interactif est l’outil parfait pour cette démarche. Il permet de dédramatiser l’erreur, grâce à la fonction de retour arrière. Les erreurs ne laissent pas de trace indésirée et il est possible de reprendre tout le parcours à n’importe quelle étape ce qui permet de faire différents essais en changeant une variable sur une page dupliquée, puis éventuellement en comparant les deux approches.
Avec lui, il est inutile d’avoir des activités autocorrigées, car les paires d’yeux des élèves et de l’enseignant sont là pour détecter d’éventuelles erreurs.
Les écrans interactifs ont aujourd’hui une superbe qualité d’image et une taille bien supérieure aux télévisions familiales. Cette beauté de l’affichage a un impact positif sur les élèves dans une mesure encore plus grande que lors de l’introduction des tableaux interactifs.
Ces derniers étaient déjà impressionnants, mais avec les écrans, l’école a pris un pas d’avance sur les équipements familiaux.
Un enseignant bien inspiré peut tirer profit de cette présentation impeccable pour susciter et entretenir l’attention des élèves.
Cela ne doit cependant pas faire oublier un avantage majeur de l’écran. Ce dernier n’ayant aucun effet d’ombre et sa surface étant optimisée pour le contact avec les doigts, il encourage les enseignants à l’utiliser de façon interactive, depuis sa surface, ce qui permet aux élèves d’avoir à la fois l’objet d’étude et l’enseignant dans le champ des mirettes.
L’écran interactif accepte la connexion de dispositif externe, qu’il s’agisse de tablettes ou d’ordinateurs portables. Les concepteurs des logiciels dédiés ont tiré parti de cette possibilité pour développer des applications ludiques et motivantes.
Les élèves peuvent intervenir individuellement, en groupe, en collaboration ou en compétition. Cela permet de rendre des moments de classe très vivants.
On peut même créer des évaluations avec ces outils. Cela enlève du stress aux élèves tout en permettant à l’enseignant d’avoir une photographie précise et instantanée des connaissances et compétences de ces élèves en relation avec la notion étudiée.
Les quizz sont utilisables à tout moment, pas seulement pour des évaluations en fin de séquence. Ils peuvent recueillir des représentations initiales ou permettre aux élèves de réviser, renforcer leurs connaissances.
Pas question de faire tourner les tables, ni les têtes, mais plutôt les méninges. L’écran interactif est l’outil idéal pour réaliser des séances de brainstorming (remue-méninges). Cette activité bien connue du monde de l’entreprise sert à identifier les points clefs d’une situation, par exemple pour en connaître le SWOT (outil d’analyse stratégique destiné à étudier les forces et les faiblesses en relation avec l’environnement).
En classe, cela permet d’exercer les capacités d’argumentation, d’écoute, d’analyse. Le procédé s’utilise en deux temps. Dans le premier, on recueille toutes les idées sur le point d’étude. À ce stade, on ne filtre pas la pertinence ou la redondance des propositions.
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Dans le second temps, on classe les éléments en fonction de critères élaborés par le groupe classe. Dans certaines classes, les traces écrites des activités de grammaire, de sciences ou d’histoire et autres sont enregistrées sous forme d’une carte heuristique (MindMap, carte mentale).
Cette présentation très visuelle aide les élèves en difficulté et s’adapte très bien à l’utilisation sur un écran interactif, que ce soit pour sa conception ou son étude ultérieure. En effet, les logiciels de Mindmaping permettent de replier des branches pour concentrer l’attention sur un point précis. |