Comment utiliser le TBI en exercices pédagogiques ?

Placer des étiquettes à l’endroit convenable

Sur le tableau blanc interactif s’affiche l’image du Rhône et en haut à gauche des étiquettes. Dans le cas d’une visioconférence, il existe certains dispositifs qui permettent de manipuler du contenu à distance dont, comme Smart Bridgit ou Tamashare. Par exemple, ce dernier type d’application de travail collaboratif ne permet pas d’éditer du document distant sauf si un des participants de la visioconférence guide celui qui utilise le tbi. Par contre, c’est une bonne solution en cours de langue, car on incite ainsi les étudiants à parler anglais, espagnol, …

Annoter une carte géographique

Voici une autre situation un peu plus difficile. L’exemple de deux départements Drôme et Ardèche. Donc, il faudra bien analyser l’image, pour connaître un peu la géographie, pour arriver à les situer. Pour ce faire, on pourrait très bien amener les élèves à travailler avec une carte pour repérer où est la Drôme et où est l’Ardèche, et savoir qui se trouve à l’est et à l’ouest par rapport au cours du Rhône. Un petit indice permet de savoir dans quel sens coule le Rhône. L’eau est retenue par un barrage pour aider les participants à connaître le sens du courant. Après, il suffit de se référer à une carte pour dire si c’est l’Ardèche et de l’autre côté, la Drôme.

Comme nous pouvons le voir sur l’image, on a déjà mis des bois ferrés. Le principe était de créer des étiquettes. Sinon, il est également possible d’écrire directement sur le tbi comme on a fait pour l’est et l’ouest. Pour embellir le paysage, on peut aussi ajouter quelques détails : fleuves, falaise calcaire, éléments de barrages, routes, voies ferrées et autres.  

Par ailleurs, on peut enlever l’image d’origine, pour ne garder que les tracés et puis schématiser des éléments qu’on a notés. Le résultat n’est pas magnifique mais avec un peu plus de soin, on pourrait arriver à faire quelque chose de plus organisée.

Très facile d’utilisation, il suffit donc, d’avoir une image et de laisser le reste aux élèves pour qu’ils puissent discuter et créer à leur tour leur propre carte géographique, un objet de science ou une phrase.

En milieu professionnel, on peut annoter une maquette d’un prototype, ou tout autre élément de publicité, …

Interagir et faire des hypothèses à partir d’une image

Le but est d’inciter une interaction. Ici, c’est une image tirée d’un album pour enfant où l’on trouver un petit garçon, un chat noir, un petit garçon et un petit camion. Ce sont plusieurs éléments pour orienter la personne à élargir son analyse en se posant diverses questions. Détaillons : le petit garçon n’est pas très content et on peut apercevoir une main en haut qui le dispute.

Notre hypothèse est confirmée, la mère du petit bonhomme le gronde. On peut avancer d’autres hypothèses sur la partie vide à droite de l’image.

Avec le tbi, laisser une surface blanche ne gène en aucun cas l’illustration, je peux ajouter une page blanche de plus à tout moment pour m’exprimer et accueillir les nouvelles idées. Au contraire du PowerPoint où l’image est complètement fermée sur la page, et si je n’ai pas prévu de l’espace pour écrire, je suis obligé de quitter le PowerPoint et puis d’y revenir.

Ce n’est pas tout, la page se trouve à l’intérieur d’un fichier où il est marqué : « j’veux pas y aller », c’est un élément supplémentaire qui apparait avec lequel on peut déduire une autre hypothèse.

On peut avoir des choses amusantes comme sur l’image ci-dessus avec un fond différent avec des lignes, destiné pour l’écriture. C’est un des avantages des logiciels associés au tableau interactif. On peut intégrer n’importe quelle image, n’importe quel son, avoir un papier millimétré, en fonction de l’usage et ensuite les stocker.

Mettre des mots en ordre

Comme on peut le voir, cette image qui sembler être un peu bête car on voit des mots en désordre. Pour la répétition du mot « chat », on peut opter pour la reconnaissance d’écriture, et voir qu’en fait c’est bien le même mot, et après on fait les hypothèses pour savoir dans quel ordre les mettre, valable pour une classe CP.

Créer une discussion à partir d’un mot

On peut refaire la même activité avec des élèves plus âgés. On leur demande de faire des phrases. L’objectif est de faire intervenir toute la classe en leur demandant de justifier leur réponse. Si on choisi ‘’hier nous sommes allés dans les bois’’, en début, alors, il faut le justifier par l’emploi du temps passé composé ou bien ajouter qu’avec « nous avons trouvé, le N est en majuscule donc ce n’est pas possible, il fallait un mot qui correspondait par une minuscule pour avoir la bonne combinaison.

Autre remarque, la mise en couleur des groupes de mots permet de les différencier et de cibler une ou plusieurs d’entre eux pour construire plus facilement une phrase pour les jeunes enfants qui débutent dans la lecture.

Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d'une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.