Analyse et réflexion

Il est également possible d’inciter l’interaction en classe à partir de question de réflexion comme nous pouvons le voir ci-dessous.

Existe-t-il des angles dans la nature ? Les enfants vont répondre logiquement non parce que les angles pour eux c’est la géométrie. Pour récolter la réponse de chacun, on utilise un système de boîtier appelé « clickers », comme pour passer le permis de conduire. D’un côté, les élèves choisissent une réponse entre A, B, C et D, tandis que l’enseignant pourra voir sur son smartphone ou sa tablette les résultats.

Les cartes comportent des numéros qui correspondent à un élève. Autre avantage de ce système, même sans boîtier de réponse, on peut quand même  organiser des QCM en classe.

Ensuite, s’il y a des élèves qui répondent non à la question initiale, le professeur leur montre cette image de nervures de feuilles, par exemple, et leur repose la même question. C’est là que les élèves vont comprendre qu’il existe vraiment des angles dans la nature.

C’est un exemple très simple, mais ça permet de voir à l’issue d’une leçon ou  d’une activité, qui a changé d’avis, qui a compris, qui n’a pas compris, etc.

Dans les pays anglo-saxons, l’usage de système de réponse comme celui-ci est très courant. C’est un procédé rapide et plus interactif pour évaluer la compréhension des étudiants.

En outre, cette méthode pour aider les élèves en difficulté puisque les scores s’affichent instantanément avec les noms.

En effet, l’utilisation d’un système d’évaluation permet d’en savoir un peu plus sur un élève. Par exemple, en mathématiques, on demande rapidement le total de tous les angles indiqués sur l’image ci-dessus.

La réponse est 360 en utilisant un rapporteur. Mais la réponse exacte est 359 car l’outil rapporteur n’indique pas les portions d’angles. Si un élève dit 360, on sait qu’il est bon en géométrie parce que normalement le total des secteurs pour le cercle est de 360. Si un élève dit 359,  il est bon en calcul. Et si un autre dit 335 par exemple, il a calculé le total mais là on est sûr qu’il n’est pas bon en calcul mental. Bref, on des indications exactes sur le niveau des élèves à partir de ce genre d’exercice avec un boîtier d’évaluation.

Sur cette image, voyez-vous des animaux ? Il y a deux toucans, un chimpanzé et d’autres différents animaux sur l’image.

En général, certains ne verraient pas tout de suite les animaux, ils commenceraient, par exemple, par décrire le paysage en disant : « je vois de la brume, je vois la forêt, des arbres, etc… ». Ce n’est que quand on aborde l’idée d’animal qu’ils vont apercevoir qu’il y a bien des animaux.

De plus, le vidéoprojecteur permet d’afficher facilement les détails d’une image. Mais le plus important est de ne pas défiler plusieurs images mais de prendre le temps de comprendre ce qu’il y a dessus.

Le travail du professeur serait donc, de trouver une image pertinente, de laisser suffisant du temps aux personnes pour les analyser, et pour trouver tous les types d’éléments présents.

Pour la figure suivante, il faut que les grenouilles des deux couleurs se croisent en passant de l’autre côté. Alors, l’idée est de faire le robot, de faire analyser ou de mettre les élèves en groupe pour y réfléchir.

Pour ceux qui ne trouvent pas la solution pour faire sauter les grenouilles, on peut ajouter des indices cachés, style pense-bête.

Sur cette image, les grenouilles sont des dessins et le fond est plus simplifié. On peut effectuer la même activité.

Pour clôturer ce que l’on peut faire, on crée cette autre petite activité où l’on remet les ronds en place, dans les bonnes cases, grâce à une application d’un logiciel interactif. Si on n’a pas le logiciel, on peut le faire directement avec des mots qu’on remet en place, etc…

Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d'une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.