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Collaboration et approches de la différentiation

C’est une image qui est bien connue, pour l’instant, l’école va très souvent, elle a essayé pour l’égalité des chances de faire la même chose à tout le monde.

 

 

On voit que ce n’est pas forcément évident, certains élèves sont plus doués pour se grimper dans les arbres, pour les mathématiques, pour les sciences, pour les activités plus physiques, et donc il n’est pas forcément très juste de juger leur performance que sur un seul domaine qui pourrait être en mathématique ou en français par exemple.

 

Ça on a vu au tout début que les silos disciplinaires tendaient à disparaitre ce qui permet de mettre en valeur les élèves plus facilement, dans différents domaines, comme ils vont travailler de façon collaborative, quelqu’un qui a le meilleur concept visuel dans l’espace etc.… va pouvoir aider dans un sens, celui qui est meilleur en rédaction va pouvoir aider à mieux rédiger, ce qui permettra aussi aux autres avec l’aide de celui-ci, de faire des progrès aussi dans ses domaines, l’intérêt de la collaboration pour ça.

 

Donc la différenciation, ce qui est de permettre des choses différentes, moi j’ai dégagé 3 approches de différenciation.

 

Donner des choses différentes à faire à chacun

Si on est par exemple dans une classe unique ou dans certaines classes à beaucoup de niveaux. Ou si on est relativement honnête, et que l’on veut juger du niveau de chaque élève, on s’aperçoit qu’il y a un niveau pour chaque élève, ça fait beaucoup de travail de préparation.

 

C’est bien difficile à gérer, lui il en est là, lui il fait ça, et on risque aussi de mettre de côté un élève qui est un peu différent des autres… On va dire pourquoi lui, il n’a que deux exercices à faire alors qu’on en fait 5, etc…. ça peut poser des problèmes.

 

En France on a du mal à gérer, on travaille beaucoup par compétition. Il y a des logiciels qui peuvent aider soit pour gérer l’activité de chacun, ou tout simplement un tableur, au aider à faire du travaille autonome sur tablettes ou ordinateurs. Les élèves peuvent s’entrainer à leur rythme avec des logiciels.

Donner la même chose à tous, mais à des rythmes différents

C’était mis en œuvre dans la pédagogie de maîtrise à effet vicarian (http://desette.free.fr/pmev2.htm), tout le monde fait la même chose, mais tout le monde n’est pas obligé de faire en même temps.

 

Les élèves peuvent se regrouper, et le faire en différents moments. Il peut y avoir de difficulté de gestion mais on peut s’arranger avec un plan de travail, c’est-à-dire, chaque élève fait un petit peu ce qu’il peut faire.

 

Il y a un peu un petit risque de mise à l’index, mais comme on fait plus apparaitre la coopération, c’est moins important, et là les tableaux interactifs sont assez intéressants dans la mesure où ils peuvent travailler en groupe à plusieurs sur un élément, ou de faire des ateliers et dire, qui a besoin d’un atelier ci-dessus, up, et on peut faire un atelier rapidement sur un tableau interactif avec un groupe pour gérer cette difficulté passagère.

Chaque élève choisit ce qu’il souhaite faire et avec qui il le fait

Ça va faire bondir en France, mais il faut savoir que c’est mis en œuvre dans les pays scandinaves, grande section et autres, donc les difficultés c’est de créer un environnement, pour qu’un élève puisse choisir, ce qu’il a à faire, ou qu’il ait des ressources auxquelles il puisse accéder de façon autonome.

 

Difficulté de gestion c’est pour savoir un peu où sont les élèves, et ça nécessite de l’entraide entre les enfants, et des mobiliers adaptés, mobiliers que l’on va les voir après.

 

Par contre ce qui est bien, c’est ce qu’on se concentre sur les réussites en fait, ça enlève de la pression sur les enfants et ça oblige à la collaboration et ça crée de la motivation, c’est quelque chose qui est intéressant, c’est le « learning center », on le verra à la fin de cette petite présentation.

 

Favoriser la collaboration

Le point important c’est la collaboration, on le voit ici avec des sièges qui existent depuis assez longtemps, j’ai  préconisé cela il y a une quinzaine d’années maintenant.

 

Parce qu’il y a un petit emplacement pour mettre les cartables et les affaires en dessous, et ils peuvent se regrouper à volonté.

 

Je vous montre une école secondaire, l’école Dalbé-Viau Lachine dans la province de Québec au Canada , eux, ils ont décidé de beaucoup miser sur la collaboration et le travail en autonomie.

 

Le professeur a son bureau quelque part au milieu de la salle et les tableaux sont tout autour, les élèves travaillent en groupe, sur différents sujets.

 

 

Dans cette salle il y a 5 tableaux interactifs, on voit le numéro 1 à gauche, le 2 et 3 sont derrière nous, et le 4 et e 5 sont ici.

 

lls travaillent beaucoup sur la motivation en fait, Ils encouragent la réussite et créent la motivation. La différenciation en fait c’est la collaboration qui la crée, puisque les élèves travaillent en groupe et ils s’arrangent de façon autonome à travailler avec un tel et un tel, ils ont des sujets d’études, ils le font ensemble.

 

Ça demande un petit peu d’investissement, mais ils ont jugé que c’est extrêmement utile de travailler comme ça.

 

Certains pays généralisent un peu ce type d’usage, par exemple en Finlande, qui a dépassé les 100% d’équipement de tableaux interactifs en salle de classe, commence à installer un deuxième tableau systématiquement dans la salle de classe.

 

C’est-à-dire que ce n’est pas encore 5 comme dans l’école de Lachine, mais c’est généralisé dans le pays.  On s’est rendu compte que c’est intéressant d’avoir plusieurs espaces de collaboration, au même endroit.

 

Une petite vidéo tout à l’heure, je ne sais pas si on va pouvoir la voir bien mais le son passera, et vous me diriez si vous entendez bien le son ou on explique et c’est un exemple français un peu comment on le fait.

 

Je pense que ça permettra de répondre à la question de façon complémentaire qu’un exemple concret et autre.

 

 

Donc là c’est une table horizontale, on l’avait vu par exemple pour l’handicap pour un seul élève, mais le fait de pouvoir collaborer à plusieurs sur en environnement horizontale, ça peut être intéressant et c’est un projecteur qui projette en haut donc c’est un système un peu  simpliste mais c’est le fait de pouvoir collaborer assis autour d’une table et c’est intéressant.

 

 

Là c’est un collège du côté de la commune de Lyon Champagne du Mont d’or en France, on revoit les sièges dont on parlait tout à l’heure, les élèves se mettent en place en groupe en fonction des besoins sous l’interaction de l’enseignant, ici on voit un tableau interactif, et un outil un peu rigolo sur la gauche, c’est un robot.

 

En fait c’est une visioconférence mobile, c’est-à-dire les personnes à distance peuvent déplacer ce robot dans la salle de classe, pour voir ce qui passe.

 

Ça permet en gros dans le cas présent de développer l’expérience en la présentant à d’autres collègues, à d’autres établissements.

 

Alors, je vais vous présenter la vidéo, je pense qu’elle va passer de façon très hachée, vous pourrez peut être pas la voir, je vais laisser un peu parler et laisser la parole, vous me dites si vous entendez bien ce qui se dit, vous avez entendu, vous vous mettez en groupe de travail.

 

Je vais dire ce qui est dit alors, là vous vous mettez en groupe de travail, et en quelques instants les élèves vont se déplacer et se positionner différemment.

 

Là ils se sont déplacés, et ils se trouvent en groupe. L’enseignante présente une situation sur un tableau interactif, là c’est le détail d’un siège et le collégien qui y a mis son cartable. Là c’est l’interview d’un élève qui dit ici on travaille en groupe alors que dans la classe normale on travaille tout seul, voilà, on voit que ce qui se passe à l’étranger commence à arriver dans certains établissements.

 

C’est la distribution de tablette, les élèves ont une tablette par groupe, ça se fait aussi en France, avec des ordinateurs portables, encore plus souvent, mais ça peut être aussi une tablette.

 

Certains départements ont équipé tous les collégiens de tablette, par exemple, dans le Rhône 35 ou d’autres endroits.

 

Là c’est un exemple de code à flasher, cela permet  à l’élève d’accéder à la source qu’il doit voir juste en flashant le code, sur sa tablette.

 

On avait vu la dernière conférence sur les points de départ. On voit la petite vue de la salle de classe, on voit donc des groupes, qui se constituaient dans la classe, la plupart avec ce genre de mobilier mobile.

 

On voit l’enseignant qui est au milieu des élèves, elle va s’asseoir, sur un siège qui tourne d’élève en élève en fait.

 

Voilà l’interview de l’enseignante qui dit que c’est un travail complètement différent, et ce qui est intéressant c’est la liaison entre la tablette et le tableau interactif comment on peut apparaitre le travail d’un groupe su le tableau, étudier au tableau les difficultés qu’ont rencontré certains groupes, pour enrichir l’expérience d’autres, si des élèves ont pris des chemins différents pour arriver au résultat, ça permet de comparer les différentes approches en fait.

 

La vidéo dure encore un petit bout de temps et il arrive dans un autre établissement. Un autre environnement, on voit des élèves assis sur des poufs et dans des positions qui pourraient paraitre étranges dans beaucoup d’établissements scolaires, on demande aux élèves d’être bien assis, bien droits sur leurs sièges, et il y a une des étudiantes qui dit j’apprécie, je me suis dit comme si j’étais à la maison en fait, pour elle c’est plutôt satisfaisant.

 

Vous voyez ce petit robot, qui se déplace dans la salle, et là on va voir l’autre à distance, la personne qui peut suivre ce qui se passe sur cet écran.

 

Je vais arrêter avec la vidéo là dessus, ça c’était Champagne au Mont d’or, collège Jean Philippe Rameau.

 

 

 

Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d’une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.

 

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