TBI, cela ne prend pas beaucoup de temps à préparer ?

Une des grandes questions aussi que se pose les enseignants, c’est si « cela ne prend pas trop de temps à préparer ». Dans les conférences sur les bonnes pratiques, il y avait quelques astuces, donc je ne vais pas revenir trop là-dessus en sachant que vous pouvez lire le verbatim des conférences, je crois aussi les vidéos pour certaines et ça vous permet de revenirdessus. Là je fais le bilan donc c’est un peu un résumé.

Il y a différentes études qui ont été réalisées depuis le début des années 2000 même la fin des années 90 au départ plutôt par des fabricants de tableau interactif et depuis par d’autres. Je me réfèrerais un petit peu à la dernière de 2016 qui a été réalisé par Carsanti au Canada. Les enseignants considèrent à 98% que le tableau interactif a augmenté leur charge de travail donc ça veut dire ils considèrent que ça demande plus de travail. Alors après, je me suis posé la question de savoir pourquoi est-ce qu’ils considèrent que ça demande plus de travail.

Pour ça, il faut observer un petit peu comment les enseignants utilisent très souvent le tableau interactif, c’est-à-dire ils l’utilisent en général, en plus de ce qu’ils faisaient déjà avant, donc évidemment ça leur fait plus de travail, et l’utilisent trop souvent sous forme de powerpoint, c’est-à-dire qu’ils réalisent des documents complètement finalisés avec du texte, des images, on l’a vu la dernière fois quelques éléments là-dessus, on va revoir juste très brièvement pour ceux qui l’ont déjà vu pour ne pas leur voir en entier. Le fait de faire un cours complètement avec des diapositifs qui s’enchainent complètement mis en page, c’est effectivement une grosse perte de temps. C’est là généralement qu’on perd plus de temps avec le tableau interactif.

Insérer une image sur tableau interactif

L’idée c’est de partir de quelque chose de simple. Là je vais faire la manipulation en direct avec vous avec un logiciel mais il y en existe plein d’autres, c’est aussi simple que ce logiciel. Là insérer une image, l’idée au départ c’est partir d’une image. Là je recherche dans la galerie du logiciel, il est en train de chercher là, j’ai mis image escargot, donc je dois avoir des images d’escargot, ils ne sont pas très jolis celle-là, il faut que je la glisse sur mon autre écran, voilà il a glissé une image d’escargot qui vaut ce qu’il vaut, mais à tout moment je peux avoir une image à partir de ma galerie.

Si je ne l’ai pas trouvé dans ma galerie, en cliquant sur le lien à chercher en ligne sur Smart exchange, je fais apparaitre ma recherche à l’intérieur de Smart exchange.

Et je vais peut-être trouver un élément qui correspond à « escargot » dans Smart exchange qui est le site de ressources de cette marque de tableau.

Après je peux utiliser n’importe quelle application internet et chercher l’image dedans. Donc ça ne cherche pas les éléments sur l’image, mais on peut retrouver facilement les images à partir de ça. Il y a par exemple un outil, un module de recherche d’image web. Je retape « escargot » et sinon c’est qu’on utilisait en préparant la leçon, l’activité, là vous voyez il y a beaucoup d’images puisque là on est sur le web, et je peux trouver une image qui convient éventuellement mieux que celle que j’avais précédemment.

Mettre une image en ligne, ça prend vraiment quelques secondes. Mettre l’image sur le tableau interactif, ça prend vraiment quelques secondes, c’est très facile à faire.

Créer des activités à partir des images

Après cette image, on peut faire beaucoup d’activités à partir de là. Comme activité, on peut évidemment légender, faire des choses comme ça, on peut aussi faire le geste graphique, retrouver la spirale de l’escargot etc…là je le fais avec une souris, mais si on fait avec le tableau c’est beaucoup plu simple. Donc on peut retrouver la spirale de l’escargot, on peut enlever ensuite l’escargot pour conserver que le tracé. Donc c’est après quelques temps.

Sur un autre exemple d’image, là je vais afficher une autre image.

Je l’ai présenté il y a deux mois celle-là, mais c’était le principe c’est-à-dire souvent cette image, il est pris en fait sur un cours proposé par un enseignant qui a fait en power point, donc l’image était relativement petite elle faisait à peine la moitié de la surface d’affichage et était entourée de textes. J’ai enlevé le texte, j’ai mis l’image en plein format et je n’ai gardé que les caractéristiques de l’image en bas c’est-à-dire la bataille du Mans 10 décembre 1793. Peinture de Jean Sorieul 1852. On voit que cette image n’est pas une image d’époque.

C’est une information importante pour les élèves qui vont analyser l’image, parce qu’en la regardant ils sauront que cette image représente, non pas un élément d’actualité par le peintre, mais un élément reconstitué presque un siècle après, 1852. Donc pour gagner du temps, cette image elle est apparue très rapidement et après on peut travailler avec les élèves la description de l’image, retrouver les éléments de construction, est-ce qu’on trouve des constructions un des ponts de bois comme ça, où ça peut se passer, dans l’ouest ou dans l’est par exemple. Ces deux régions sont riches de construction à pont de bois, donc après on peut essayer de distinguer les protagonistes, ceux qui sont mis en valeur, ceux qui sont dans l’ombre, on voit qu’il y a des blessés, des armes. Donc ça peut permettre de retrouver à partir d’activités en dehors du tableau interactif c’est-à-dire à partir de manuel, à partir de recherche internet, à partir de livre pris à l’ABCD ou autres ; de retrouver des éléments, c’est-à-dire que cette activité préparée au tableau interactif constituait juste d’afficher une image dans quelques secondes de travail, peut servir une activité qui va durer plusieurs minutes, plusieurs dizaines de minutes. Si on travaille comme ça, c’est très rapide.

Par contre, si j’ai voulu taper tout le texte à côté éventuellement rajouter des bruitages de ce qui se passe et autres, j’aurai perdu effectivement beaucoup de temps à préparer. Donc le fait que les enseignants passent plus de temps avec le tableau interactif, c’est quelque chose de relatif dans la mesure où on peut arriver en classe avec une page quasiment vierge, voire complètement vierge et la construire au fur et à mesure avec les élèves.

Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d’une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.