Le logiciel JIRA est un outil de gestion et de suivi de projet développé par la société australienne Atlassian. A la différence d’autres applications informatiques de la même catégorie, JIRA n’est pas un acronyme, c’est une traduction de Gojira, nom japonais de Godzilla. Les utilisateurs peuvent essayer le logiciel JIRA gratuitement pendant 7 jours. Au-delà, un abonnement est nécessaire pour profiter des toutes les fonctionnalités de l’outil. Nous allons détailler dans cet article les principales fonctionnalités du logiciel et les avantages pour les PME, voire les grandes entreprises à l’utiliser, ainsi que l’optimisation de son application avec la technologie des écrans numériques interactifs.
Jira Software fait partie des logiciels conçus pour faciliter la gestion de travail de tous types d’équipes. Au début, il était considéré comme un outil de suivi des bugs et des tickets seulement. Mais aujourd’hui, il est devenu un puissant outil de gestion du travail pour toutes sortes d’usage : de la gestion des cahiers des charges et des cas de test au développement. Associé aux technologies collaboratives embarquées sur un écran numérique interactif, JIRA apporte une nouvelle dimension au travail d’équipe.
Jira est conçu de sorte que chaque membre de l’équipe de développement logiciel puisse planifier, suivre et livrer d’excellents logiciels
Les écrans interactifs sont de plus en plus sollicités dans le milieu professionnel. Grâce ces outils innovants, l’attribution et la planification des tâches deviennent très facile. Prenons exemple, lors du lancement d’un nouveau produit ou projet dans une réunion du groupe, l’écran interactif permet d’en étudier les tenants et les aboutissants dans un environnement élaboré.
Jira, comme d’autres outils de gestion de projet, ou autres programmes peut s’exécuter sur un écran interactif. Les fonctions comme les workflows, les tableaux et toutes les autres fonctionnalités de JIRA marchent bien sur l’écran interactif et facilite aussi bien l’utilisation de JIRA en entreprise.
Bug ici fait référence aux tâches à faire. Elles sont listées après identification des problèmes dans le logiciel en cours de développement. Dans la gestion de projet, il est important pour les équipes de visualiser l’ensemble des tâches à faire ou les difficultés à résoudre dans le backlog afin de pouvoir prioriser leurs résolutions. Le puissant moteur de workflow de Jira garantit l’assignation et la hiérarchisation automatique des bugs une fois ceux-ci enregistrés. Les équipes peuvent alors suivre l’évolution des bugs jusqu’à leur résolution. Ci-après une illustration de workflow dans Jira.
Dans la nouvelle génération de Jira, les équipes peuvent élaborer une feuille de route associée à chaque projet. Ainsi, elles sont en mesure d’esquisser la vision à long terme de leur travail, mais aussi de suivre et de partager l’avancement. On peut ajouter plus de détails aux feuilles de route en faisant apparaître les dépendances et les prévisions sur l’achèvement du travail.
Dans le logiciel Jira, on peut créer des tâches pour soi-même et tous les membres de l’équipe. On peut également renseigner les dates d’échéances et mettre des notifications de rappels. Les tâches peuvent être décomposées en sous-taches si le projet est d’une envergure conséquente.
On peut ainsi autoriser d’autres utilisateurs à suivre directement l’avancement de la tâche et à être averti lorsqu’elle est terminée. Créer des sous-tâches au sein de la tâche parente permet de décomposer le travail en unités assimilables pour les différents membres de l’équipe
Jira fournit des outils de planification et des feuilles de route, pour permettre aux équipes de gérer les parties prenantes, les budgets et les exigences des fonctionnalités dès le démarrage du projet. JIRA s’intègre avec divers outils pour renforcer la transparence tout au long du cycle de vie de développement d’un Logiciel. Lorsque le code de production est prêt à être déployé, les informations sur l’état apparaissent en temps réel dans le ticket sur Jira. La capture d’écran ci-dessous nous permet d’apercevoir un exemple de ceci.
Tableaux scrum : permettent aux équipes de gérer leurs sprints et leur backlog.
Là, on voit très bien qu’il y a des descriptions tout au long du traitement du ticket pour qu’on puisse voir l’évolution du traitement.
Comme annoncé plus haut, Jira n’est pas simplement un outil de signalement de tickets. Il propose d’autres fonctions en option, et même quelques personnalisations pour la facilitation du travail de ses utilisateurs :
Personnalisations des Workflows : Les équipes peuvent créer un workflow personnalisé pour gérer l’avancement des tickets surun tableau ScrumouKanban
Atlassian propose Jira gratuitement pour un essai de 7 jours. En hébergement Cloud, il coûte entre 10$ par utilisateur jusqu’à 10 utilisateurs et 7$ par utilisateur au-delà. En auto-hébergement, il est vendu entre 10$ en une fois et 24 000$/an, en fonction du nombre d’utilisateurs et des fonctionnalités, avec une réduction de 50% pour les licences universitaires.
Il existe 3 offres pour les utilisateurs de Jira :
Voici un tableau récapitulatif concernant ces 3 offres et leurs limites
Version gratuite | Version standard | Version Premium | |
Limite d’utilisateurs | 10 utilisateurs maximum | Jusqu’à 5 000 utilisateurs | 5 000 utilisateurs |
Multi-projets | 100 exécutions*/mois | 500 exécutions/mois | 1000 exécutions/user/mois |
Coût | 7$/user/mois | 14$/user/mois |
Précision sur le décompte d’exécution dans Jira
Afin de gagner du temps et épargner des tâches répétitives aux utilisateurs, lors de l’utilisation de Jira en multi-projets, on applique des « règles d’automatisation ». Il en existe plusieurs pour ne citer que les suivants : assigner au référent les incidents prioritaires ou copier un commentaire ou encore relancer un client ;
Prenons un cas concret : on a configuré une règle qui démarre à l’ajout d’un commentaire sur un ticket, alors chaque nouveau commentaire entraînera une exécution. Dès qu’une règle est déclenchée, elle compte comme une exécution, même si aucune action n’est réalisée. Ainsi, lorsqu’un évènement (ici, c’est le nouveau commentaire) déclenche cette règle d’automatisation, cela compte comme une exécution.
La figure ci-dessous est un exemple qui nous permettra de savoir plus sur la règle d’automatisation. On voit sur l’image les détails de la règle, encadrée en rouge. Ainsi, à chaque clôture des sous-taches, cette règle s’applique, il y aura donc une exécution.
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