Vous venez d’être équipé d’un écran interactif. Ce tutoriel est destiné à vous donner quelques pistes pour bien démarrer avec cet outil, avec vos élèves.
Un écran interactif n’est pas un simple écran
L’écran interactif est comme une tablette de très grande taille, destiné à un usage collectif. Les élèves peuvent voir ce que la personne à l’écran interactif manipule. Il n’est pas caché derrière son écran individuel, cela est très positif pour l’attention et la compréhension.
Un outil collectif, oui, mais …
Plusieurs utilisateurs peuvent agir simultanément. C’est pratique pour le petit groupe qui va travailler à l’écran interactif. Par contre, les autres élèves ne pourront pas voir si trop de personnes sont devant l’écran, il convient de distinguer deux types d’usage :
1- Usage collectif ou une personne manipule en interaction avec le reste du groupe.
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2- Usage collaboratif en petit groupe ou tous les utilisateurs interviennent en même temps sur un ouvrage commun.
Les documents à utiliser
L’écran étant destiné à être vu de loin. Il convient de s’assurer que les éléments sont de taille suffisante. Par exemple, on utilisera une police de caractère de taille 24. Cela induit que l’on ne peut pas utiliser directement les documents anciens, notamment, ceux dessinés à l’impression sur papier. Avec l’écran interactif, on privilégiera les extraits de texte, les images pertinentes et en général, tous les éléments porteurs de discussions, recherches ou analyses.
Comment créer l’interactivité ?
L’enseignant utilisera l’écran interactif pour faire réfléchir sa classe. Il partira, par exemple, d’une image, d’une question et invitera ses élèves à réagir. Ces derniers vont alors émettre des hypothèses argumentées, concrets. Tout ce processus de recherche va laisser au fur et à mesure des traces sur l’écran interactif.
Organiser la pensée collective
Le résultat brut du travail collectif peut ensuite être mis en forme de façon à créer une trace écrite de qualité. Ce document final pourrait être partagé dans l’ENT (Espace Numérique de Travail) ou imprimé pour les cahiers références des élèves. Il aura la grande valeur ajoutée d’être le produit d’un travail collectif. Les élèves s’y repèrent au mieux puisque tous les éléments en présence auront été manipulés durant la classe.
La confiance en la page blanche
Plus le document final fera appel aux idées des élèves et plus il sera efficace. L’erreur serait de préparer un document type PowerPoint avec déjà tout indiqué.
La leçon se bornerai à une fastidieuse lecture du contenu des diapositives, le laissant aucune place au questionnement des élèves. L’écran interactif permet de faire beaucoup mieux. Par exemple, si le point de départ est une image, on va inviter les élèves à la découvrir, à l’analyser. Les différentes remarques peuvent être mises en valeur en montrant l’élément considéré sur l’image ou faire l’objet d’un commentaire écrit.
La galerie des classes
Les logiciels pour écran interactif contiennent une fonctionnalité précieuse « la galerie ». Cet outil permet de stocker, d’organiser la mémoire de la classe, en y classant des images, des textes, des vidéos et toutes autres éléments pouvant servir de référence et d’objets d’études. L’enseignant peut alors directement illustrer ce qui se passe en classe avec un élément pertinent.
Pour résumer
Le travail avec un écran interactif permet un travail collectif et collaboratif. Il vaut mieux peu d’élément à un moment donné à l’écran et d’une taille satisfaisante pour être bien visible de tous. Ce sont les allers-retours entre ce qui se passe au tableau et les réactions des élèves qui en régissent le document de la classe. Le résultat est une œuvre collective qui sera mieux assimilée, qu’un document construit à l’avance.
La page blanche peut être un bon point de départ associée à une question pertinente par exemple. On distingue deux modes principaux d’utilisation : en collectif avec le groupe classe qui interagit principalement de façon orale et en petit groupe qui réalise une tâche de façon collaborative.