Entretien avec un des installateurs de TBI/VPI de TBI-Direct

Depuis quand réalisez-vous des installations pour solutions interactives ?

Depuis 2009, c’est-à-dire depuis 6 ans.

Et, à vos débuts en 2009, c’était sur du matériel Smart ?

Oui effectivement.

Quelle est la période de l’année la plus occupée en termes d’installation ?

C’est assez variable, mais les périodes, avant les rentrées scolaires, sont généralement les plus mouvementées.
C’est durant les mois de juillet et d’août que les demandes d’installation sont les plus fréquentes.
Les installations en cette période sont plus tournées vers les tableaux blancs interactifs que les vidéoprojecteurs interactifs.

Qu’est-ce qui va fait la différence entre une bonne installation et une installation moyenne ?

Lors d’une bonne installation, l’esthétique joue un rôle important. En effet, il est important d’avoir le moins de câbles apparents possibles, et un réglage image impeccable.
Sur les solutions avec des images rétroprojectées, il est assez fréquent d’avoir des effets paraboles, mais cela reste encore correct.

Est-ce qui vous arrive de procéder à une pré-visite ? Si oui quel en est l’objectif principal ?

Oui, on effectue régulièrement des pré-visites.
Nous effectuons une pré-visite dans 2 cas de figure. Alors soit, nous sommes mandatés par le client,soit, on envoi des fiches de prérequis, à retourner, pour nos futures installations afin d’avoir un maximum d’informations sur les murs (la nature, la hauteur, la configuration de la salle). Cela nous permet surtout de savoir si on sera en présence de goulotte.

Y a-t-il une configuration spéciale par rapport à l’éducation nationale et aux goulottes, ou est-ce à chaque fois un peu différent ?

C’est différent, selon les établissements, selon les conseils généraux, les matériaux sont différents. Mais souvent, dans les classes scientifiques, on se retrouve avec de la goulotte tri-compartiment. On retrouve des prises RJ 45 ou 220 V et des placements VGA.

Donc, lorsqu’il y a de la goulotte, ça vous permet d’économiser du temps ?

Oui, s’il y a de la goulotte existante, on aura la possibilité de récupérer les passages, et cela nous fait potentiellement gagner du temps.

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de manquer de quelque chose, un mètre de câble, une potence…?

Oui, et dans plusieurs cas de figure.

Et comment vous organisez vous dans ce cas ?

Le système D, on court au BRICORAMA du coin pour combler le manque, et/ou si jamais, malheureusement on n’en a pas les moyens, on prévient au client final en lui expliquant que la solution ne sera pas terminée dans les délais impartis.

Comment est-ce que vous organisez votre installation ?

En général, on suit les recommandés du constructeur et tout se passe très bien.

Qu’est-ce qui prend le plus de temps dans l’installation d’un vidéoprojecteur interactif en général ?

Deux choses importantes, déjà le réglage de l’image par rapport à son cadre parce que les écrans ne sont pas forcément posés comme il faut, dans ce cas, on est obligé de décaler le vidéoprojecteur pour avoir une image correcte. Ensuite viens l’étalonnage, surtout dans le cas d’une solution tactile au doigt.

Avez-vous toujours un ordinateur à disposition ?

Oui, le mien.

Et vous prévoyez toujours de continuer à l’apporter ?

Oui, parce qu’au moins, cela me permet de tester la solution finale, au moins physiquement, pour montrer, au client, que le matériel en lui-même est opérationnel.

Merci beaucoup pour le temps accordé, est ce que vous avez d’autres points à ajouter ?

Non, je pense qu’on a fait le tour de la question.