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l'utilisation relativement facile de l'écran.
17/02/2016
très bien
07/01/2016
Equipe très réactive et réception très rapide.
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TBI, n'est-ce pas un outil frontal ?

 

On a quelques études, une de 2005 et une de 2014, mais il y en a énormément qui sont dans ce cas-là qui indique que « 71% des enseignants pensent qu’ils donnent plus de cours magistraux avec cet outil », « permettre à l’enseignant de mieux enseigner à partir du devant de la classe ». Donc si on a une pédagogie frontale, ça marche très bien aussi avec le tableau interactif. Quand je dis que ça marche très bien, l’enseignante en haut à gauche semble avoir l’intérêt de ses élèves ce qui est apparemment beaucoup moins le cas de celui qui est face à son tableau interactif en bas.

 

Le tableau, ce n’est pas lui qui va faire un meilleur enseignement frontal et il permettra d’avoir les documents plus intéressants. L’enseignant pourra gérer des documents beaucoup plus variés, plus riches etc… donc ça permettra de faire un meilleur frontal. Mais évidemment je ne vais pas militer pour l’enseignement frontal, et c’est d’ailleurs pour ça que, étant une ancien pédagogie de Freinet, j’ai essayé de travailler avec eux parce qu’effectivement eux, souvent ils pensaient que c’est un outil frontaliste. Donc cet outil peut être frontaliste et faire de frontal de qualité à du magistral, mais ce n’est pas forcément quelque chose qu’on encourage avec des jeunes enfants en tout cas.

Etude 2016 de Karsenti sur l'usage du TBI

 

Il y a l’étude de Karsenti parue en 2016, c’est la plus récente et la plus importante qui a été réalisée au Canada. Le Canada est un des pays où les salles de classe sont équipées de tableau interactif quasiment dans leur totalité comme le TNI influence l’enseignement au niveau mondial. Il y a des pays où c’est le cas mais ce n’est pas tout à fait au Canada mais ce n’est pas loin. Et donc il a fait une étude auprès des élèves et des enseignants pour voir un peu les usages et leurs présentations. L’usage tu tableau interactif par les élèves par l’enseignement, on s’aperçoit que ce qui l’utilise toujours et souvent c’est assez rare. Dans beaucoup d’études, pour savoir si c’est utile pour les élèves, on le verra un petit peu après, il faut tenir compte du fait que les enseignants l’utilisent relativement peu en fait, c’est un peu normal.

 

Fréquence d’usage du tableau par les enseignants

 

Là c’était en haut, là on voit l’avis des enseignants et des élèves n’est pas tout à fait le même que jamais pour les enseignants, ce n’est 9,3% à 53,2%. On voit que les élèves perçoivent beaucoup plus négativement le fait d’utiliser peu le tableau interactif, puisque les enseignants disent rarement et les élèves ne disent majoritairement jamais. Ça veut dire qu’ils ont un appétit pour ça et qu’ils regrettent en quelque sorte. Par contre, ceux qui l’utilisent toujours et souvent, ils ont à peu près le même avis et pas forcément. Ils montrent que c’est effectivement, relativement peu utilisé.

 

Les types d’usage

 

- Longue présentation de la matière à l’aide du tableau

- Recherche sur internet

- Présentation de vidéo

- Présentation de note de cours en Pdf

 

Ça c’est l’utilisation qui n’est absolument pas intéressante. La vidéo c’est souvent un usage que projection en fait. La recherche sur internet, c’est souvent le plus simple de les faire sur des postes séparées que de le rechercher tous ensemble. Et présentation de la matière, je ne sais pas trop ce qu’ils entendent là-dedans, mais c’est effectivement ce qui serait le plus intéressant.

 

- Démonstration : en Mathématique ou autres, ça c’est la pédagogie frontale, on voit que ce n’est pas si présent que ça dans ce cas-là.

- Correction collective de texte : les corrections en général, ce n’est pas très intéressante à faire au tableau interactif dans la mesure où ça demande beaucoup de temps, si c’est le travail d’afficher le travail d’un élève, c’est assez simple, on peut le photographier, mettre sous une caméra des documents ou autres, et le présenter mais ce n’est pas toujours souvent fait faire des exercices en correction sur le tableau est ça prend beaucoup de temps. J’ai déjà vu dans d’autre conférence et je ne vais pas trop revenir là-dessus.

 

Le diagramme de Moore

 

L’avantage du tableau c’est qu’à tout moment je peux ouvrir une nouvelle page. Là je trace une courbe de gosse. Dans la partie inférieure gauche de la courbe, ici j’ai les gens qui sont fans de nouvelles technologies, de nouveautés en tout cas. Ils vont assez rapidement adopter quelque chose de nouveau. Ensuite, on a les pragmatiques du changement, ceux qui ne vont pas changer à tout prix, si on leur montre quelque chose de sympa, ils vont assez facilement l’adopter. Après, on a les pragmatiques de la continuité qui disent « moi, ce que je fais, ça marche pas mal, je ne vois pas pourquoi je changerai » mais on peut arriver à les convaincre. C’est dans cette partie-là qui descend. La dernière partie, les pragmatiques ceux qui sont pour la continuité, cela ils disent « il ne reste plus que 30 ans avant la retraite, je ne vais pas commencer à changer maintenant, j’ai toujours fait comme ça et je continuerai comme ça ».

 

Quand on équipe la totalité des enseignants, on a équipé de ceux qui sont fans de technologie, ceux qui est un petit peu pour, mais ceux qui sont aussi contres et ceux sont totalement hostiles. Forcément, on sait déjà que la moitié ces personnes seront plutôt hostiles à l’utilisation du tableau interactif. Pour que ça puisse dépasser ce stade, on est obligé de mettre en place des éléments qui vont arriver à convaincre les pas trop retissant jusqu’au plus retissant. Et c’est là qu’on s’aperçoit que ça n’a pas bien fonctionné dans beaucoup d’endroits. C’est qu’on a négligé la formation très souvent. Donc, on a mis les enseignants face à ça, ils sont mis à faire du power point et ils n’ont pas vu trop la différence par rapport à ce qu’ils utilisaient avant. Ils ont aussi affiché directement des documents Word à l’écran avec du caractère taille 11 qui fait que les élèves n’arrivent pas à lire ce qui est là-dessus, c’est trop minutieux à manipuler dessus, ça faisait trop de texte affiché en un seul coup sur la page, ce qui fait que ce n’était pas très motivant pour les élèves ni pour les enseignants.

Autres types de pédagogie

La motivation des élèves augmente-t-elle avec le TBI ?

 

Après, il y a effectivement d’autres types de pédagogie. On connait Maria Montessori en haut et Freinet en haut à droite. Après, on voit des environnements de classe qui sont différents, je vous parlais tout à l’heure de nouveaux mobiliers qui apparaissent dans certaines classes, un peu ce qu’on peut trouver en maternelle, on voit ça en bas à gauche ou en bas à droite, des organisations un peu différentes. On a vu ça dans les conférences sur l’école du 21ème siècle. L’intérêt est que pouvait présenter cette disposition de learning center et autres.

 

 

Là, cette image symbole, ce n’est pas pour faire du rugby à l’école, c’est la collaboration, j’essaie de trouver une image où des gens avaient l’air soudé, enfin la collaboration.

 

La collaboration à l’école comme dans la vie professionnelle dans beaucoup d’entreprises, maintenant c’est devenu un mode de travail beaucoup plus courant qu’une simple concurrence, celui qui a la meilleure note, il ne faut pas tricher, il ne faut pas parler au voisin etc. En France, ce n’est pas encore complètement développé, mais ça se fait de plus en plus le fait de travailler ensemble avec l’enseignant qui est beaucoup moins présent.

 

 

Par rapport à la pédagogie frontale, on voit sur cette image il y a six tableaux dans cette classe. L’enseignement avec le TBI peut évidemment devenir le centre de l’attention, sauf qu’il est situé au centre de la salle où ils ont les moyens, dit Patrick. Il a une table ici avec une chaise tournante et puis il peut voir un peu ce qui se passe sur les différents tableaux et les élèves travaillent en groupe. Donc, ce n’est pas qu’on n’a pas six tableaux qu’on ne peut pas travailler avec sa classe par groupe, même avec un seul ça suffit, ils peuvent travailler par groupe sur du papier, avec des tablettes, sur ordinateur. Par contre l’usage du tableau, on a vu soit pour travailler avec un grand groupe, parce que c’est un affichage en grande taille. Donc, on faisait réfléchir beaucoup d’élèves sur une notion. Soit on l’utilise avec un petit groupe, mais dans ce cas-là les autres font autre chose puisque ceux qui ne sont pas juste devant le tableau ne peuvent plus rien voir car leurs camarades masquent ce qui s’affiche.

 

Donc le tableau interactif ne remplace pas les autres choses, mais permet aux élèves de rechercher, de collaborer, de réfléchir ensemble, de préparer des activités pour les autres et d’avancer à leur rythme en fonction d’avec qui ils se mettent en groupe, les groupes ne sont pas forcément figés au départ pour arriver à résoudre leur plan de travail ou leur programme. L’enseignant, là il devient plus un conseiller, ça se fait en France aussi, on avait vu par exemple le cas du Collège à Mont d’Or etc… qui travaille de cette manière-là avec des élèves désynchronisés, évidemment pas avec des tableaux interactifs pour chaque groupe d’élèves, mais avec cette manière de travailler. Le tableau interactif s’y prête assez facilement mais si les élèves réalisent avec le même logiciel que celui du tableau interactif sur un ordinateur et après l’affiche sur un tableau, ça revient au même la fabrication collective au tableau n’est pas indispensable.

 

 

 

 

 

 

 

Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d'une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.

 

 

 

 

Bilan d'une année autour des TBI

 

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