Nous, TBI Direct, prévoyons de souffler notre bougie de cinquième anniversaire cette année, la connaissance de nos clients et notre maturité se sont accrues.
En ce début d’année nous voulons mettre en lumière notre expérience d’un déploiement de solutions interactives réussi, à grande échelle et sur une longue durée. La ville de Lille a choisi TBI-Direct pour déployer des solutions de TBI et ENI (Ecran Numérique Interactif).
Bien connaitre les matériels, développer le dialogue avec les enseignants, organiser un support en relation directe avec les utilisateurs… Ce sont des élémentaires qui semblent aller de soi, cependant les échecs ou semi-échecs dans la mise en œuvre de ces solutions viennent d’abord de la mauvaise prise en charge de la fonction de support, nous verrons comment la ville s’est organisée dans une dynamique pérenne.
70 pour cent des salles de classe dans le primaire sont équipées de TBI à Lille, voilà un taux d’équipement qui ferait pâlir beaucoup de villes en France.
Est-ce lié à la plus grande proximité avec les pays d’Europe du Nord ? Si vous ne le savez pas déjà, les pays d’Europe du Nord sont moteurs dans le développement de ces solutions, comme l’indique cet article qui a paru il y a 4 ans :
Une chose est sure, Il y a dans le Nord de la France une grande appétence au changement, c’est une disposition qui favorise l’essor et l’adoption des nouvelles technologies. Comme le souligne le dicton Picard : « On fait en allant »
On ne se pose pas des centaines de questions avant de changer ses habitudes.
Comme disent nos amis allemands : “il est facile de bien faire un jour… il est difficile de bien faire tous les jours”.
Si on devait transposer cet adage au déploiement des équipements TICE dans les écoles, cela donnerait :
“Il est facile de bien faire une année, il est difficile de bien faire tous les ans”.
À Lille, on vit sur un historique de 10 ans d’équipement en TBI/ENI pour les écoles primaires, et c’est un effort qui est resté soutenu chaque année. Concrètement, chaque année voit son nouveau lot d’installations dans les écoles (entre 40 et 100 nouveaux équipements pour une centaine d’écoles).
Beaucoup de villes ont tendance à développer une stratégie de « grand bond en avant », on rédige un appel d’offres pour équiper toutes les salles de classe (ou presque) ; tout le monde est mobilisé pendant environ dix-huit mois et ensuite l’intérêt pour le sujet s’émousse, et les équipes techniques sont mobilisées sur d’autres sujets. Cette stratégie a deux effets collatéraux :
Face aux problèmes des professeurs, il faut avoir une réponse adaptée, et rapidement pertinente, si on coupe les cheveux en quatre, si un technicien dédié doit être mobilisé à chaque fois, l’enseignant se verra répondre :
Dans ces conditions, le service de support est peu efficient, les problèmes traînent en longueur et les professeurs se lassent de solliciter l’aide de la mairie.
L’organisation du support est remarquable à Lille de ce point de vue:
La qualité de service se construit sur la durée : ce qui permet sans doute à l’équipes de support de travailler au mieux avec les professeurs, c’est qu’elle est en place depuis longtemps, les techniciens connaissent toutes les générations d’ordinateur, de solutions interactives ; d’équipement réseau installés dans les écoles. Les techniciens suivent également les professeurs dans leur appropriation de leurs compétences numériques.
Point non moins important : cette équipe de support travaille en bonne intelligence avec les autres services de la ville, elle est prescriptrice quant au choix des équipements en informatique et matériels pédagogiques, elle travaille de concert avec les responsables des achats pour la publication des marchés.
Point notable également, même si c’est la ville de Lille qui finance les équipements, dans les faits ce n’est pas elle qui décide à quels professeurs vont être attribués les nouveaux équipements, cette décision est prise de concert avec les inspecteurs et les enseignants référents de l’éducation nationale. C’est la meilleure façon de s’assurer que les équipements vont être utilisés.
En résumé :
Voilà des vœux qui nous éloignent un peu de la vision produit et technologie que nous avions mis en avant l’an dernier https://www.tbi-direct.fr/article/nouvelles-generations-outils-collaboratifs-commencer-2018/ ; il ne faut pas oublier la femme ou l’homme qui utilise le matériel.
Toute l’équipe de tbi-direct souhaite les meilleurs vœux 2019 !
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Le déploiement du TNI n'est pas une chose aisée, il faut que tout le monde soit conscient de son utilité, et motivé pour l'utiliser quotidiennement
Il ne suffit pas d'acquérir des tableaux numériques interactifs, il faut qu'une stratégie de mise en place suive pour s'approprier le tbi et bien l'utiliser