TBI et travail à plusieurs

Comment travailler à plusieurs avec un TBI

Alors une fois le travail à plusieurs. Alors il y a une première évidence si je mets trois personnes devant le tableau, ceux qui sont derrière ne voient plus rien. Déjà tout ça je peux faire pas mal d’ombre mais là, s’il y en a trois, on ne voit plus rien. Donc c’est un outil de visualisation collective mais si on met trop de personnes devant c’est valable que pour les personnes devant le tableau. Donc c’est un truc tout bête auquel il faut penser.

Quand vous écrivez sur le tableau, quand vous l’utilisez. Comme vous avez relativement peu à écrire parce que s’il y a beaucoup à écrire, vous l’avez fait à l’avance, ou mieux, sur papier, vous devez prendre l’habitude  d’avoir une attitude un peu ouverte comme ça. Ce qui fait que vous continuez à voir votre classe, et vous déplacez l’élément, vous vérifiez juste que ça déplace bien le truc qui n’est pas vu, si vous voyez des élèves qui commencent à rire dans tous les coins,  vous dites hop ! qu’est ce qui s’est passé ? Mais en général, ça ne pose pas trop de problème. Donc c’est l’attitude zen hein c’est-à-dire on ne parle pas aux élèves. C’est une blague d’ailleurs l’attitude zen. Alors après, si on met trop d’élèves sur le tableau, il peut se passer des choses un peu bizarres.

Lui c’est pour faire le service d’ordre s’il y a un problème avec le tableau.

Donc ça sert à rien de mettre trop d’enfants sur le tableau, si tu as un tableau avec un seul utilisateur comme le tien, le problème est réglé. C’est pas parce qu’il n’y a qu’un seul utilisateur sur le tableau que tu peux en mettre 5 enfants sur le tableau. C’est vrai qu’il travaille mais dans ce cas là c’est un groupe qui travaille autour du tableau, il n’y a qu’un qui peut manipuler à la fois, ils peuvent manipuler à tour de rôle. Si le tableau est avec un stylet comme le tien qui le fait aussi une seule à la fois, et bien, c’est celui qui a le stylet qui a la  parole. Mais un tableau tactile, au doigt où on peut réagir en même temps, il faut qu’ils apprennent à avoir un peu de discipline, pour travailler un peu ensemble.

Exemple d’activité pour un travail à plusieurs

 Et après est ce que ça peut collaborer ensemble sur un tableau, alors là j’ai pris un exemple de saison. Le père noël il veut retourner au pole nord, le 25 décembre il a terminé, et donc il a deux chemins à faire, donc c’est exactement le même labyrinthe, j’ai simplement tourné deux fois pour que, inversé droite gauche et en bas, pour que ce ne soit pas deux parcours totalement identiques. Et là, je mets deux enfants côte à côte qui vont faire le chemin du père noël, donc on va voir si j’arrive à faire le tour en même temps. Ah celui là, il a gagné ! Donc là, on fait juste de la course, ce n’est pas de la compétition, ça peut mettre de l’ambiance dans la classe. Je veux dire, personne ne peut vraiment regarder ce que fait réellement l’un, enfin, je veux dire on s’attache soit à l’un soit à l’autre. On va dire ça permet de faire deux opérations en même temps, de faire deux divisions en même temps, mais le problème c’est que les élèves comparent les deux, c’est plus intéressant d’avoir chaque élève qui va passer séparément pour appliquer sa méthode. En multiplication, en soustraction, la position de la retenue, il n’y a pas deux classes qui font pareil, ben s’il y a deux classes qui font pareil, quand il y a des enfants de classe de maternelle qui sont de classes différentes, on se retrouve avec plusieurs systèmes donc il faut que chacun présente un peu son style, comment il fait, quels sont les avantages de cette méthode par rapport à celle là,  pour pouvoir en adopter une pour la classe qui satisfait tout le monde ou chacun continue à faire la sienne, c’est pas grave mais ça peut montrer comment chacun va faire. Donc là chacun peut faire la compétition et pour bien comprendre la stratégie je lui dis tourne toi à gauche par exemple et bien ça ne va pas se voir si quelqu’un le fait de façon aléatoire. Moi je commence par la fin, il va pouvoir expliquer sa stratégie donc c’est plus intéressant s’il y en a un seul qui le fait  à un moment donné.

Après un autre truc là, on a des os, et donc on va se décider si c’est un os d’herbivore ou de carnivore. Donc là, on a deux enfants ou deux groupes, et chacun réalise son propre animal. S’il y a une erreur à un moment donné, si celui là il clique sur un élément du carnivore par exemple c’est comme ça, on va peut être arriver à plus pouvoir travailler, donc, il y a un début de collaboration, chacun a son propre travail à réaliser mais le point commun donc c’est le fait de mettre le point  commun qui fait qu’ils sont obligés de discuter un petit peu entre eux c’est une collaboration minimale, c’est un début, pour le faire. Donc là, c’est un exemple, l’idée ce n’est pas qu’ils fassent ça, c’est pas dans leur intérêt de faire ça. C’est peut être plus intéressant de mettre les deux pour fabriquer, un seul dinosaure peut être avec des os par exemple. Mais là c’est juste pour parler des principes d’interactivité donc là c’est pas quelque chose qui est intéressant sur un tableau interactif, mais là, chacun a une partie de pièce, mon travail a une heure en commune. Ça dépend du matériel, celui là, je ne sais pas, 2 ou 4 peut être.

2 c’est sûr, les écrans c’est jusqu’à 10 en général.

Ce qu’il faut dire c’est qu’en France on est un petit peu en retard, maintenant on n’utilise plus trop de vidéoprojecteur dans les classes, on utilise des écrans maintenant. Et donc les écrans on en a entre 8 et 10 points de contact. Mais on va rattraper le retard en France ! On a de bonnes sociétés maintenant donc, il ne reste plus qu’à convaincre les bailleurs maintenant.

Les très courtes focales comme ça l’ombre elle n’est pas gênante honnêtement. Mais bon il y a le bruit du projecteur, s’il y a du soleil, la luminosité est un petit peu moins agréable, etc…  puis il y a le bruit du ventilateur, voilà, la poussière, d’autres trucs, je veux dire déjà si on a un minimum en installation de vidéoprojecteur  en hauteur c’est déjà bien quoi. Parce que si on a un projecteur sur une table, etc… c’est déjà plus compliqué à mettre en œuvre, c’est interdit au Royaume Uni par exemple ce genre d’installation. Donc eux ils n’ont que des vidéoprojecteurs fixés en hauteur, ils n’ont jamais de projecteur posé.

Le TBI pour plus d’interactivité

Donc là, pour collaborer si j’ai une pièce qui correspond à l’autre ben il faut que je négocie avec lui pour me donner etc, donc là je suis au milieu d’une collaboration. On est obligé d’avoir des  interactions l’un avec l’autre. Alors évidemment, ça n’a pas forcément l’intérêt de faire sur un tableau interactif, mais c’est juste pour comprendre le mécanisme de collaboration, en position et compétition. Alors là, on a vu, vivant – non vivant. Donc on peut se connecter et faire vivant-non vivant mais on l’a fait tout à l’heure. Donc c’est pas la peine de retourner là.

Donc j’ai mon stylet, essaie d’écrire en couleur, et mon doigt écrit de l’autre, ça peut permettre à deux enfants d’intervenir en même temps en distinguant la collaboration de chacun des deux enfants.

Sur le tien ça ne marchera pas parce que tu n’as qu’un seul touch. Parce que là, on peut faire en même temps.