Donc là c’est juste une petite pause pour faire un petit point, il fallait le laisser assez longtemps le temps que les souvenirs apparaissent. C’est joli de regarder tout ces sourires en face là.
Ma théorie. Donc dans le menu, même en plein écran, on a accès à toutes les petites icones qu’il y a sur le logiciel. Ces petits points qui permettent d’afficher tout ce dont j’ai besoin. Donc là je vais prendre tout bêtement un crayon, je choisis la couleur, crayon bleu, donc j’ai un groupe d’élèves matérialisé par ces petits points, la patate ça représente mon groupe d’élève.
A la fin de mon activité donc ça peut être ma séquence ma séance, l’année scolaire etc, je veux que mon groupe ne soit pas plus large c’est-à-dire qu’il soit plus hétérogène. Il sera forcément hétérogène mais je ne veux pas aggraver l’hétérogénéité. Je ne veux pas laisser les élèves en chemin. Donc si j’utilise un manuel, et que je suis le manuel de façon classique, je veux passer par les différentes étapes, et la semaine d’après je veux aller à l’étape suivante etc, si un élève a raté une marche, il risque d’avoir quelque chose qu’il n’a pas compris.
Si je m’appuie dessus pour la fois d’après, il risque d’y avoir un petit problème. Même à l’intérieur de la même séance. Donc là, c’est une démarche style PowerPoint où j’ai mes pages toutes faites, et j’oblige mes élèves à entrer dans mon parcours. D’abord, on va voir ça, on va voir ça on va voir ça.
Ça pourrait être une progression, l’avantage du tableau interactif c’est que je vais pouvoir travailler différemment. Si je vais lancer mon élite départ, mon élite départ ça pourrait être une photo, ça peut être un texte connu, un film qu’on a regardé, un son qu’on a écouté, un souvenir, quelque chose qui s’est passé, et je vais demander aux élèves, qu’est ce que vous en pensez, ou je pose une question, moi je sais que je vais arriver ici, mon but c’est qu’ils aient enregistré ça, après le premier élève il va faire une proposition, il va dire na na na, un autre va dire, ah oui, même que, il va faire le même que, hop et on va dans le même sens, mais c’est super ça va dans mon sens, il y a un autre qui va dire bla bla bla bon tout le monde rigole, ça n’a rien à voir avec la question ou c’est pas très pertinent, je dédramatise, plus trace d’erreur, il n’y a pas la petite trace de craie qui reste sur le tableau qui dit dans le rang il y avait l’erreur, donc c’est pas grave on a essayé, un autre dit mais moi je pense plutôt qu’il va partir par l’autre chemin, ça va dans la même direction, ça ne me dérange pas on prend un autre chemin.
Imaginons par exemple que les élèves ils ont fait un voyage à Rome et qu’on parle des Romains et ils vont parler du forum de ceci cela et dans ce cas là je vais avoir peut être des images prévues au cas où il y a des besoins d’en parler. Donc moi je vais avoir dans ma galerie ou sur une page ou sur le côté de l’image caché, des éléments qui vont peut-être me servir d’une discussion, peut être que je vais pas en avoir besoin mais en fonction de comment ça va évoluer, je vais m’en servir ou pas il peut y avoir un autre élève qui me dit quelque chose qui est extrêmement bien, très intéressant, hyper intéressant, très très très hyper beaucoup intéressant mais le problème c’est que je ne peux pas l’utiliser maintenant parce que sinon on va terminer la séquence le lendemain.
Je dis ça c’est très bien, on va le garder et on utilisera la semaine prochaine. Ou ça c’est plutôt les Romains ils mettaient par 10, etc ça peut être ou ça me parait intéressant d’utiliser en math la semaine prochaine, on tombe justement là dedans , on va faire des multiples de 10 en math et on va partir de l’exemple de cet enfant qui va me servir d’idée pour rebondir, et la fois d’après, parce que c’est ça c’est une page que j’ai gardée ou une image ou une idée, et vous vous rappelez de la semaine dernière machin il a eu cette idée, et on parlera et les enfants ils se raccrochent tout de suite à ça, et donc progressivement je vais faire mon petit parcours, jusqu’à arriver, il faut que je reprenne mon stylo et répond jusqu’à mon but. Alors en fonction des classes, je vais passer par des chemins différents, je vais faire la même activité avec deux groupes différents et on va obtenir des chemins différents. Donc et je n’ai pas imposé le chemin aux élèves.
C’est pour ça que quand on prépare un tableau interactif autrement un PowerPoint on ne part pas d’un parcours imposé, on part d’une page blanche à une page blanche qui peut être avec une activité par la page je veux dire mais si ça ne marche pas si on envoie de l’activité de PowerPoint on peut l’adapter, on peut le prendre différemment.
En imposant après les consignes l’élève peut avoir une autre idée on peut passer par un autre chemin, j’ai ma galerie dans laquelle j’ai des images progressivement j’ai mis des images et de document qui vont me servir à un moment donné. Je peux mettre des liens vers les sites internet ils vont me permettre d’aller vérifier une information. Donc la préparation ça va être plus simple de dire quels peuvent être tes parcours, que l’élève en fonction de leur vécu, par exemple disons que si je sais qu’ils ont fait un voyage scolaire l’année d’avant avec un autre enseignant je peux demander aux collègues des photos, ce qu’ils ont vu, etc… parce que je sais qu’à un moment donné ils vont en parler quoi.
Donc l’idée c’est ça c’est qu’il n’y a plus un parcours unique qu’on essaie d’imposer à tous les élèves et à chaque étape on fait discuter le plus possible des élèves pour être sûr de bien construire chacune et chacun des piliers. Chacun des piliers de leur cas présent. Après il y un autre plan des enseignants qui débutent c’est de passer beaucoup trop de temps à préparer. Parce qu’on voit déjà dans Power Point, il faut tout faire sur Power Point.
Il faut mettre le texte, il faut mettre l’image et éventuellement le son, les animations et on finit par passer énormément de temps à préparer quelque chose, donc on a peur que le tableau interactif ce soit encore pire. Alors ce tableau interactif en fait c’est plus simple. C’est plus simple à utiliser puisque si quelque chose doit se déplacer à l’écran on n’a pas besoin de le programmer une animation puisqu’il suffit de déplacer avec son doigt ou son stylet, si on veut que ça parle, on peut parler soi-même.
On n’a pas besoin de faire des trucs compliqués on n’a pas besoin d’écrire le texte parce que le texte on va l’écrire en direct avec les élèves, on n’est pas obligé de le faire à l’avance à la maison, parce que les élèves préfèreront avoir un texte écrit au tableau plus à leur rythme qu’un texte qui a été rédigé et qu’ils vont lire, enfin je veux dire que c’est plus leur texte.
Donc, j’ai divisé les périodes d’activité de la classe en différentes rubriques, la séquence de découverte, la règle terminée, l’entraînement et l’évaluation et j’ai mis différents outils, un vidéoprojecteur parce que ça peut être utile pour une séance de découverte. Pour faire quoi par exemple?
-Pour lancer des questionnements
Oui afficher une image, voir un petit film ça pourrait être utile je suis d’accord. Donc là j’utilise le clone infini, donc ça permet de faire apparaitre, ça peut être intéressant dans une séquence de découverte. Tous les fabricants de manuel vont dire que c’est utile. Un tableau interactif, oui c’est très utile, un ordinateur, éventuellement on pourrait leur demander de faire des recherches, ça peut être utile. La séquence de découverte c’est très riche on peut utiliser beaucoup de choses, un cahier, cahier d’expérience, cahier d’art, oui ça peut être sympa.
Boitier de réponses ça pourrait être intéressant pour avoir la reprise initiale des enfants par exemple, donc maintenant ça se fait plutôt avec des téléphones etc, c’est moins passer la mode des boitiers de réponses mais les classes anglosaxons elles ont toutes des boitiers de réponses.
Les classes anglosaxons ont tous les boitiers de réponse, c’est très ancré dans leur culture ça. Ben dès le départ, on voit la représentation initiale et à la fin on voit la ‘représentation à l’arrivée, et puis on fait des petites coupures, comme ça il y a des petites questions pour mettre un peu d’ambiance et de rythme dans ce qui se passe. C’est assez sympa. Un enseignant est ce que c’est utile dans une séquence de découverte?
Ça peut servir,
Ça peut servir oui, donc je le mets c’est assez important. Donc si je mets l’enseignant avec le tbi, vous savez ce qu’il y a devant vous là? C’est un truc un peu frontal. On essaie de vous faire interagir à peu près, donc c’est important surtout que ce sont les élèves voilà. Sinon avec les écoles ce serait mieux sur les élèves mais c’est quand même sympa de voir les élèves. Donc ça, justification de tbi pour la séquence de découverte c’est absolument clair que c’est un outil d’interaction, entre les élèves entre eux, entre les élèves et le contenu, entre les élèves et l’enseignant, l’enseignant il voit un peu la température de sa classe que par ses élèves ils leur laissent le temps de réflexion.
Ensuite, la règle terminée, ce que j’appelle règle terminée c’est une fois qu’on est arrivé à la fin de notre parcours. C’est là que je voulais une arrivée, on l’a défini, on écrit une belle règle donc on peut l’afficher sur le vidéoprojecteur. On peut la retrouver dans le livre, on peut le noter dans le cahier. Voilà en gros c’est l’enseignant qui a dit là c’est la règle terminée quoi. Ce n’est pas l’élève qui décide c’est la règle terminée, Enfin, à moins que ce soit le règlement de la classe. Là ça peut être négocié mais sinon, c’est la règle terminée. Donc là je ne mets pas de vidéoprojecteur parce qu’il n’y a plus d’interactivité tout ce qui nous sert c’est d’affichage et on ne va plus le modifier parce qu’on a terminé, on a fait l’élaboration avant. Après l’entrainement vidéoprojecteur pour forcément, le livre ça peut faire qualité d’exercice. Il y a encore des gens qui utilisent le manuel avec des exercices dedans, ça se fait encore. Non mais il y a des pays où c’est interdit mais ça existe encore en France.
Alors l’ordinateur, moi je dis l’ordinateur c’est l’ordinateur tablette, tout ça, c’est pratique pour faire l’exercice d’entrainement ça pourrait être assez sympa. Un cahier, c’est très très important le cahier. Parce que ça on peut le ramener à la maison, ça fait plein de trucs pour s’occuper. C’est bien non? Donc on peut ramener des cahiers des boitiers de réponses alors là c’est très bien, le boitier de réponse, on voit comment les élèves évoluent etc, c’est assez cool.
Un enseignant ça ne sert pas à grand chose, les élèves c’est important parce que c’est quand même eux qui doivent travailler là. Et là l’enseignant il est là pour aider, vérifier, regarder et si tout s’est bien passé, il va pouvoir passer automatiquement aux séquences d’après, ou s’il y a un problème il peut dire attendez là il y a quelque chose qu’il n’a pas compris. Vous êtes 5 à avoir fait cette erreur je pense que soit je reviens avec ce groupe là soit je reviens avec tous les élèves si je vois que c’est vraiment un problème général et on va réinjecter en séquence de découverte le travail en cours etc. pas la correction d’exercice.
Pourquoi il ne faut pas faire de corrections sur les tableaux interactifs. Comme au tableau vert d’ailleurs ?
Parce que si on fait une correction, dans la classe il y a toujours une majorité qui ont réussi. Donc si enquiquine 25 élèves pour deux qui n’ont pas compris. Je veux dire c’est pas très rentable, vaut mieux occuper les 25 qui ont compris pour aider les deux qui n’ont pas compris à la limite ou s’occuper des deux pendant que 25 font autre chose pour que ça serve à quelque chose.
Les corrections ça prend beaucoup de temps, au tableau interactif si on veut faire intervenir les 30 élèves de la classe au tableau interactif les uns après les autres, on fait énormément de travails de préparation qui va durer trop longtemps et il y aura 29 qui dorment pendant qu’un qui est au tableau. Et en plus un élève qui ne sait pas faire quand il est au tableau c’est plus difficile de retrouver ses repères que quand on est loin. Donc même s’il y a quelque chose je sais faire de ma place je ne sais pas le faire au tableau.
Donc un élément en difficulté on risque de le mettre encore plus en difficulté en envoyant au tableau même s’il a envie d’y aller. Parce que c’est plus difficile quand on est prêt, faut s’habituer quand même avec l’entrainement on s’habitue. Dès le départ, c’est pas forcément sur les choses on a plus du mal à se retrouver. L’évaluation le livre en général on le fait planquer le livre pour l’évaluation, je reprends le souris On nous demande de planquer le livre pour l’évaluation mais bon ça peut être discuté.
Tableau interactif ça ne sert pas à grand chose, on peut faire les évaluations sur ordinateur ou tablette. Des QCM ou des trucs enfin ou un logiciel, le cahier avec toujours le même avantage de pouvoir être corrigé à la maison. Des boitiers de réponse, alors il faut reconnaitre qu’il y a des… récemment j’ai fait une évaluation d’anglais avec les CE, j’ai utilisé les mauvaises réponses pour savoir ce que chacun faisait, il y avait 28 questions, ils ont adoré faire ça. Et puis, le lendemain ils m’ont dit est ce qu’on a un contrôle encore aujourd’hui?
Ils ont adoré faire avec les petits boitiers pour en faire leur réponses parce que c’est l’anglais je veux dire on va faire anglais saxon on travaille comme des anglais c’est logique. Les enfants adorent ça et puis on va tout de suite inviter à les répondre, Ceux qui sont en difficulté, ceux qui répondent, ceux qui copient éventuellement sur l’autre parce qu’il a mis des réponses fausses l’un après l’autre des choses comme ça ils étaient à côté , il y a plein de choses comme ça intéressantes donc l’évaluation c’est encore les élèves qui travaillent.
L’enseignant il est là pour dire ok, je vois ça ce serait bien et puis on va passer à autre chose. On revient à une nouvelle séquence de découverte ou alors l’évaluation c’est complètement raté on recommence tout. Bon en général une fois que j’avais commencé à travailler comme ça, vous êtes bien assurés que tous les élèves ont bien digéré tout dans tous les sens, en général il n’y a pas besoin de revenir à 0. Alors le problème c’est qu’après les élèves sautent de classe, donc c’est un peut délicat quand les effectifs sont un peut juste.
Le plus grand choix de tbi fixes, tableaux blancs interactifs multi touch, tactiles au doigt et au stylet sur tbi direct.
Être équipé d'un tbi ne suffit pas. Il faut aussi savoir manipuler l'appareil à plusieurs sans gêner la vue de la classe et en motivant les élèves.