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Les résultats des élèves sont-ils meilleurs avec le TBI ?

 


Grande question : les résultats des élèves sont-ils meilleurs ?


Les résultats, effectivement, peuvent être meilleurs ou pas en fonction de comment utiliser le tableau.

Les avantages du TBI selon l’étude de Karsenti


 

L’étude de Karsenti l’année dernière, l’étude canadienne, pour l’augmentation des résultats c’est les avantages trouvés à la fois par les enseignants et par les élèves. Par les enseignants en bas et les élèves en haut.


– L’accès à l’internet : c’est apparemment le grand truc des canadiens.

– Support visuel à l’enseignement :oui c’est assez logique

– Présentation de vidéos : ça c’est fréquent pour les enseignants

– Motivation à apprendre : 12% et c’est pareil pour les élèves


Donc, on voit à peu près comment s’oriente l’utilisation qui me parait plus intéressante aux enseignants.

 


– Motivation à apprendre de l’élève perçue par les enseignants et par les élèves, c’est quelque chose qui pourrait s’émousser ça. Donc, apparemment ça tient assez bien le coup parce qu’il y a l'attrait la nouveauté, etc…mais ça s’entretient cet intérêt. Si les élèves ont souvent la parole, peuvent intervenir, cet intérêt se maintien au tableau interactif s’ils utilisaient (comme disait Jean Luc) de façon intelligente.


 


Là c’est une des conclusions de l’étude de Karsenti. Il a mis dans en colonne de son rapport quelques éléments qu’il a isolés. Là c’est une capture d’écran de cette partie de son rapport.


Plus les élèves utilisent le tableau interactif, plus ils perçoivent l’impact positif sur leurs résultats scolaires et leur motivation à l’école. Ça c’est le ressenti par les élèves. Pour rappeler que c’est canadien, j’ai mis un petit drapeau canadien, mais surtout pour montrer que j’ai quelque chose à cliquer à cet endroit-là. Mais sur ce quand même, vous avez vu 4% de ceux qui utilisent le tableau laissent les élèves utiliser le tableau interactif. Ça veut dire que bien que les élèves utilisent peu le tableau interactif, ils sont quand même sensibles à l’augmentation de leurs résultats grâce à ça. Donc, si on peut faire augmenter plus l’usage par les élèves, ça peut être intéressant. Dans la mesure où ce que l’enseignant fait faire aux élèves est intéressant, tout ce qu’ils voient sont intéressants. Et plus les élèves ont participé oralement, en argumentant, émettant des hypothèses, on essaie et ça ne marche pas, enfin une démarche à la fois constructiviste et expérimentale. Plus l’impact sera important pour les élèves, parce que non seulement ils auront mieux retenu ce que on aura fait au tableau, mais si en plus ils l’ont construit eux-mêmes et s’ils y ont réfléchis eux-mêmes, ils le mémoriseront mieux et comprendront mieux. C’est-à-dire avec un peu de chance, ils se souviendront non seulement pour le contrôle qui aura lieu quelques temps plus tard, mais aussi beaucoup plus longtemps, parce que ce sera quelque chose qu’ils auront vécu de l’intérieur, quelque chose qu’ils ont vraiment construit.


Le fait qu’ils puissent aller au tableau, ça augmente aussi les motivations, mais les tableaux ordinaires, ne serait-ce qu’effacer le tableau, il y a souvent en primaire en tout cas, « la bagarre » pour savoir qui va effacer le tableau, à tel point qu’on crée le métier d’effaceur de tableau. Les élèves sont toujours motivés par faire quelque chose qui sort un petit peu de l’ordinaire.


Alors Patrick a dit qu’il faut répartir le temps par élève, ce qui est un problème pour une matière de 4 heures par semaine et une classe à gros effectif. Evidemment faire travailler les élèves au tableau interactif, ça peut être chronophage, c’est pour ça que je déconseille de faire des corrections, des choses comme ça au tableau interactif, et la participation au tableau interactif pour moi c’est la gestion d’un groupe, que ce soit un groupe classe ou un groupe de quelques élèves, sur une question précise ; pour cela il y a un élève qui va être éventuellement manipulateur. Ce n’est pas forcément l’enseignant qui va manipuler le tableau et qui va interroger les autres élèves et qui va déplacer les éléments, dessiner ce qu’indique les autres. Une disposition aussi que je conseille aussi en classe, c’est un peu le coin rassemblement qu’on utilise encore beaucoup en maternelle, mais assez rarement dans l’élémentaire et quasiment jamais au collège. Ce qui fait que les élèves sont en arc de cercle autour du tableau et un élève peut se lever facilement pour aller intervenir sur un élément. On a une meilleure concentration et on ne perd pas autant de temps que si les élèves doivent se lever au fond de la classe, traverser toute la classe pour venir bricoler un truc sur le tableau. Donc ça permet d’avoir une participation beaucoup plus importante des élèves en faisant ça. Même si la matière dure 4 heures et on n’utilise pas le tableau pour toutes les activités, et on a vu dans les bonnes pratiques que l’utilisation principale c’était sur la séquence de découverte pour la recherche, c’est là qui est la plus utile.


Donc, les manipulations sur les tableaux seront relativement réduites puisqu’il va surtout s’agir de déplacer des éléments, d’écrire quelque chose, d’insérer une image, des choses relativement simples. Dans ce cas-là ça permet de faire venir beaucoup d’élèves au tableau, dans le cas de cette manipulation, ah tu as une idée ! montres-la nous, l’élève vient au tableau très rapidement en quelques secondes. Après, il y a utilisation du tableau pour occuper les élèves à terminer, comme l’ordinateur du fond de classe, parfois c’est un peu sympa de leur donner des jeux de dessins, des jeux de réflexion qui peuvent faire des jeux collaboratifs qu’ils peuvent faire sur le tableau quand ils les auront faits.


Patrick signale le brainstorming par exemple. Effectivement, c’est des choses que j’avais évoqué lors des autres conférences. Le brainstorming c’est une bonne activité à faire au tableau. On accueille toutes les propositions des élèves, on note tous ce qu’ils disent. Alors, souvent écrire au tableau interactif ce n’est pas toujours génial, parce que faire apparaître un clavier virtuel à l’écran et appuyer sur les touches. Il y a la reconnaissance d’écriture aussi, c’est moyennement, enfin ça marche bien, mais le temps d’écrire au tableau c’est assez long, parfois c’est plus rapide d’écrire au clavier. Dans ce cas-là, on met un élève au clavier qui tape, et puis un autre qui met les endroits où ça doit aller dans le texte pour le brainstorming. Et une fois qu’on a réalisé, qu’on a récupéré tous les éléments de brainstorming, les mots qui sont écrits au tableau peuvent se déplacer, se mettre dans tous les sens, ce qui fait que là, on peut les regrouper et éventuellement créer des liens entre eux, pour comme le propose Maîtresse Ecline et Jean Luc, faire des magmas, des cartes heuristiques à partir de là. Il y a des logiciels spécialisés dans le domaine, y compris à l’intérieur du format du fichier d’un tableau interactif. Et pour vous faire rêver, dans les pays anglo-saxons où ils n’interdissent pas des téléphones portables aux élèves, et les élèves avec leur téléphone envoient des mots directement au tableau. Donc, ça permet de recueillir rapidement des éléments, ça peut être aussi en science, des données chiffrées par exemple, de combien a poussé ta plante en biologie. Et puis chacun envoie les dimensions sur le tableau. On peut dire « vous voyez cette image, à quoi ça vous fait penser » et les élèves indiquent ce qui…ils sont combien dans la classe ? les effectifs en France sont les plus importants, parmi les plus importants de l’OCDE. Des pays mesurés par l’OCDE. On a effectivement des effectifs très importants, mais la parole je veux dire, si on met 30 élèves devant le tableau, on peut quand même continuer à discuter avec 30 élèves devant le tableau. Et sinon, on travaille en demi-groupe en cas de besoin. Mais quand on parle et qu’on sait respecter le temps de parole etc…des autres, c’est faisable avec des classes malheureusement, avec des effectifs assez importants. C’est vrai que du travail avec 15 élèves ou 20 élèves ce serait plus confortable, mais on fait avec ce qu’on a. D’un autre côté, le fait d’avoir beaucoup d’élèves c’est bien aussi, parce que si on a 30 élèves c’est bien aussi parce que ça fait 30 cerveaux. Ce qui fait que parfois si on est avec un groupe assez homogène d’une dizaine d’élèves, on n’a pas beaucoup d’idées qui ressortent. Quand y en a 30, en laissant un peu la discussion se faire, on arrive à avoir beaucoup plus d’idées. Donc le fait d’être nombreux, ce n’est pas forcément gênant quand on est en phase de réflexion collective. Il faut voir aussi le bon côté des choses.


 


Normalement sur un tableau interactif, on n’affiche pas beaucoup de textes comme ça que les gens doivent lire parce que vous écoutez plus ce que je dis, vous êtes en train de lire là. C’est une des conclusions de Karsenti. C’est-à-dire beaucoup de personnes hostiles au tableau interactif ont dit que Karsenti avait descendu le tableau, que ce n’était pas utile etc…donc il a effectivement fait remarquer que très peu d’enseignants l’utilisaient de façon pertinente, que très peu d’enseignants avaient été bien formés au tableau interactif, ce qui n’est pas le cas de toutes les commissions scolaires au Canada. C’était le cas pour beaucoup. Par contre, il a remarqué qu’il y avait des effets très positifs quand c’était bien utilisé. Donc ce qui est intéressant c’est de réfléchir aux potentiels pédagogiques, comme il l’indique du tableau interactif pour faire les bons usages avec le tableau interactif. Et c’est intéressant aussi que les élèves soient amenés à manipuler le tableau, parce que s’ils ne manipulent pas, l’effet kinesthésique ça permet de mieux mémoriser, mais manipuler le tableau ce n’est pas forcément en grand groupe, ça peut être aussi en petits groupes, à tour de rôle ou même dans un travail en groupe manipulé pour une petite chose sur le tableau. Après, pour tout ce qui est travail de manipulation au sens réflexion sur quelque chose, ça ne remplace pas la manipulation d’objets, par exemple, pour la numération ou bien la réalisation d’activités sur des logiciels sur ordinateur ou tablette. Donc c’est un outil de réflexion commun. Et c’est intéressant car il faut que les élèves participent d’une manière ou d’une autre. Soit en touchant, soit en voyant que ce qu’ils disent apparaît sur le tableau.




Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d'une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.


 

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