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    Avis clients
    17/02/2016
    très bien
    07/01/2016
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    17/12/2015
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Conclusion sur le vrai coût du TBI

 

Alors vous avez déjà vu cette image-là, je l’aime bien avec le gros matelas. Mettre de l’argent sous son matelas ça a des limites, comme le prouve cette image. Donc, est-ce que ça ne coûte pas trop cher ? je ne réponds pas à la question, je vais donner quelques éléments au départ.

 

Accepter ce qu’on en faisait. Je crois que souvent, on va dépenser un petit peu trop d’argent pour des enseignants qui n’avaient pas été assez bien formés et qui n’ont pas compris à la fois les enjeux de pourquoi on a apporté quelque chose du gaspillage d’argent. Après la volonté de certains pays comme la Finlande, le Portugal, le Mexique, le Royaume-Uni et autres d’équiper 100% les salles de classe. La Turquie aussi c’est de se dire on va équiper tous les enseignants, y compris ceux qui sont aussi-là. Ça coûte effectivement un petit peu plus cher, mais ça fait partie de l’usage normal de la classe. Le tableau noir-vert-blanc qu’il y a dans les salles de classe partout, ce n’était pas quelque chose qui était évident au départ, c’est un outil qui date du 18ème siècle, 19ème siècle. La généralisation s’est faite à la fin du 19ème siècle de cet outil-là. Il y a des enseignants qui ne voulaient pas de tableau noir dans leur classe. Ils n’y voyaient pas l’intérêt. Et souvent au départ, s’était utilisé par un élève ce tableau, le tableau de la classe. C’est un élève qui montait, c’était souvent un répétiteur et autres qui montait au tableau pour l’utiliser. Il y avait un escalier, Scandale le décrit dans sa jeunesse à l’école de Grenoble, comment le tableau, l’ardoise il appelait ça. L’ardoise était utilisée en classe. Ce n’était pas du tout de façon magistrale au départ. Donc c’est quelque chose qui a évolué progressivement. Le tableau interactif n’enlève pas les autres éléments utilisés dans la classe : les cahiers peuvent être remplacés à la limite par des tablettes, mais à part certains pays où ils ont décidé de plus apprendre l’écriture manuscrite, généralement continue à écrire sur papier. Ça diminue un peu l’utilisation des manuels qui peuvent être au format numérique. De toute façon, obligatoirement tous les éditeurs de manuels doivent sortir une version numérique qui n’est pas forcément géniale. Souvent c’est qu’un PDF du fichier élève, classique mais ça permet de ne pas être obligé de transporter beaucoup de manuels. Donc ça coûte moins cher la sécurité sociale, ça n’abîme pas le dos des élèves.

 

Après, il y a le choix suivant les pays d’un équipement ou d’un autre. Ce qu’on remarque ne France, c’est que souvent on a acheté des solutions d’entrée de gamme. Pourquoi ? parce qu’on trouve que c’est déjà bien pour les enseignants d’avoir quelque chose qui marchait plus ou moins. C’est un petit peu dommage, dans d’autres pays on fait le choix d’équiper vraiment la classe. Au Royaume-Uni par exemple, au Canada, dans ces pays-là.

 

Patrick nous dit : « nous avons une dizaine pour 100 enseignants, mais nous sommes une dizaine seulement à l’utiliser. De toute façon, il faut accentuer la formation ». Oui tout à fait.

 

Donc au Royaume-Uni, au Canada et autres quand on installait un tableau interactif ; je dis quand on installait parce que maintenant les classes sont équipées, on installait aussi le système de son qui allait bien avec, la caméra document qui permet de projeter un élément matériel ; par exemple une page de livre, escargot trouvé dans la nature ou un élément sous le microscope, parce que les caméras peuvent se mettre sur le microscope ou une loupe binoculaire ; parfois-même le système de sonorisation de la salle de classe pour que les élèves au fond de la classe entende bien. Enfin, on équipe la salle de classe. En France, on met un vidéo projecteur sur une table, un tableau sur un pied à roulettes pour pouvoir s’en servir en pleine salle ou un dispositif mobile qui permet d’aller d’une salle à l’autre. Mais on essaie de mutualiser et comme vient de faire remarquer Patrick en disant que sur 100 enseignants, il n’y avait qu’une dizaine qui étaient équipés.

 

Quand on doit mutualiser, l’enseignant qui n’a pas le tableau dans sa classe au moment où il en a besoin, il n’utilise pas. Il faut qu’il pense à réserver la salle avant, qu’il fasse son cours avec le tableau. Et puis, quand il n’y a pas le tableau, il fait le cours sans. Enfin, c’est compliqué. Au collège, lycée c’est encore pire, puisqu’il risque d’avoir par moment le tableau, par d’autre moment pas le tableau.

 

Donc en fait ce qui marche malheureusement, c’est quand l’enseignant a le tableau dans sa classe. C’est un peu à l’heure de penser qu’on peut déplacer ça. On l’a remarqué dans la première étude qui a été réalisée en France suite à l’opération débit prentice, les enseignants qui avaient le tableau dans leur classe, à 80% l’utilisaient tous les jours. C’était le plus du début du tableau en France. Et il y avait quand même 20% des enseignants qui n’avaient pas le tableau dans la classe qui arrivaient à l’utiliser tous les jours, mais c’étaient des passionnés qui avaient des circonstances assez particulières. Mais généralement, un tableau qui est dans la classe est beaucoup plus utilisé qu’un tableau qui ne l’est pas. Pas toujours bien, certains des enseignants qui l’ont dans la classe, bien sûr ne l’utilisent pas. Mais ça c’est toujours la question de la formation et de l’entretien de cette formation. Surtout, quand il y a un enseignant qui change dans la classe. L’enseignant qui arrive, on ne lui a même pas dit que c’était des fois…

Patrick dit qu’il a utilisé un tableau portatif, un petit modèle qui se clipse sur le côté du tableau, pour des salles qui n’ont pas de tableau interactif. C’est bien, mais c’est moins bien qu’un système qui est installé en permanence dans la salle de classe, parce qu’il faudra le temps de l’installer et il faut trouver le dispositif. Comme c’est un système qui marche avec des piles, il faut trouver les piles qui vont bien. Si c’est un système qui se recharge, il faut que la personne d’avant ait pensé à le remettre en charge. Sinon quand on veut l’utiliser, il est vide. Donc comme c’est dans la salle de classe, on est responsable un petit peu de son fonctionnement, je veux dire : si on a oublié de le recharger, tant pis pour nous. Si on a oublié de changer les piles tant pis pour nous, d’avoir des piles en avance, tant pis pour nous. Et puis, il faut l’emprunter parfois.

 

Le vidéo projecteur est aussi mobile, donc ça c’est le pire, parce qu’il y a un enseignant qui a juste besoin de projeter un film dans la classe. Il va réutiliser le vidéo projecteur, ce qui fait que le dispositif mobile sera moins intéressant puisque le projecteur il sera utilisé à autre chose. Pour avoir tourné dans pas mal de classe aussi comme remplaçant, je m’aperçois que souvent les dispositifs mobiles, il y a que le projecteur qui est utilisé.

 

Ce qui est important, c’est que le tableau soit plus facile à mettre en œuvre. Donc dans les solutions haut de gamme, pour mettre un tableau en œuvre, on se rend devant le tableau et il s’allume tout seul. C’est le cas avec les écrans interactifs. Je disais qu’en France on achetait souvent des solutions d’entrée de gamme. Il faut savoir que maintenant dans les autres pays, on n’achète plus de tableaux interactifs comme ceux qu’on trouve encore souvent en France, c’est-à-dire un vidéo projecteur qui projette sur un mur ou sur un tableau interactif. Ça c’est de moins en moins. Maintenant, ce sont des écrans interactifs. Smart par exemple a arrêté de fabriquer des vidéo projecteurs interactifs ; et des vidéo projecteurs tout court pour ce tableau. Maintenant, ils vendent que des écrans en France, ils vendent encore des tableaux mais c’est très marginal dans les autres pays.

 

Donc l’avantage de ceux qui ont des écrans, c’est que quand ils rentrent dans la salle, le tableau s’allume automatiquement. On peut le désactiver bien sûr, mais il est prêt instantanément. Il n’y a pas de soufflerie, de ventilateur, ça monte et ça descend.

 

Si on a acheté un système réglable en hauteur, c’est aussi quelque chose auquel on ne pense pas toujours en France, même si c’était dans le cahier des charges pour l’ERN, à l’école numérique rurale. On ne fait pas toujours les tableaux qui montent et qui descendent. Ce qui fait qu’un élève qui est petit, il n’arrivera pas à atteindre le haut du tableau et quand tout le monde doit voir ce qui a été écrit sur le tableau, on ne peut pas le monter. Ce qui fait des élèves du premier rang gênent ceux qui sont derrière pour voir ce qu’il a écrit dessus. Donc, c’est un petit peu dommage.

 

Le fait de prendre toujours la solution la plus entrée de gamme n’est pas toujours un élément intéressant pour la généralisation. Après, quand c’est pour équiper des passionnés. Les passionnés, ils se débrouillent avec une manette de télécommande de Wii etc…ils arriveront toujours à faire quelque chose avec parce qu’ils sont passionnés. Mais quand on veut toucher les enseignants qui sont moins passionnés, on est obligé de leur proposer de la formation. On doit leur faire comprendre pourquoi ce sera mieux avec, pourquoi ce sera plus facile, ça leur donnera moins de travail, un meilleur résultat avec leurs élèves. Les enseignants veulent tous que leurs élèves réussissent mieux. Si en plus ils peuvent le faire en n’ayant pas une surcharge de travail, voire moins de travail, ils seront très contents. Je fais des formations dans des CFA, centre de formation d’apprentis dans lequel les enseignants ont leur temps de préparation sur leur temps de présence dans l’établissement.

 

 

 

 

Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d’une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.

 

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