Autres exemples d’activités à réaliser avec les images

Créer une histoire

On peut raconter une histoire à partir d’image même fixe.

Dans cet exemple, le dragon et le chevalier ont été détourés avec un petit outil de détourage à partir d’un logiciel interactif. On voit que ce n’est pas un détourage professionnel puisqu’il y a un petit peu de blanc tout autour.

Pour un usage scolaire cette méthode suffit, on n’a pas besoin d’un maquillage parfait pour ne pas perdre du temps dans la préparation.

Désormais, on peut raconter une histoire ou encore demander aux élèves d’inventer une histoire. Ensuite, on peut également les enregistre en train de manipuler les personnages.

La première étape est d’écrire ce qu’on voit : dragon, lac et chevalier. A partir des mots identifiés on demande l’orthographe et les vocabulaires associés aux élèves. Ils auront les mots, ils auront vu comment ils s’écrivent même s’ils ne les connaissaient pas auparavant. Par ailleurs, la plupart des tableaux interactifs sont maintenant multi-utilisateurs, ce qui est un véritable atout pour la collaboration. On peut très bien avoir 2 personnes qui manipulent en même temps le dragon et le chevalier.

Les histoires interactives

Voici un document tiré d’activités spécialement conçues pour tableau interactif par l’éditeur Bayard. Il s’agit d’albums de littérature de jeunesse dont on a préparé des activités spécialement adaptées.

A l’image on voit Pablo et à gauche il y a un petit « i ». Quand on tire dessus, ça décrit des exemples d’activités qu’on peut faire. C’est une sorte de petit pense-bête sur le côté de l’image, bien pratique pour l’enseignant qui rappelle ce qu’il faut faire.

D’année en année, l’enseignant réutilise le même document et suit son évolution.

Et si on regarde bien l’image on s’aperçoit qu’ici il y a quelque chose de particulier : une main. Ah ! c’est la main de la maman qu’on pouvait faire deviner aux élèves.

Sur cette scène on comprend maintenant pourquoi le petit garçon n’est pas très content. Pourquoi ? Il n’a pas rangé ses jouets ? Il a fait peut-être une bêtise, donc il se fait gronder, ça peut être une possibilité.

L’élément d’indice de l’activité est : « je ne veux pas y aller ». On peut demander aux élèves d’imager où le petit garçon ne veut pas y aller ? C’est une séquence assez intéressante comme elle permet parfois de savoir quelles sont les phobies des petits enfants, mais dans le cas présent c’est Pablo, il ne veut pas aller, où ? On le verra plus bat.

Par la suite, on voit un cartable. Une fois qu’on ait noté toutes les hypothèses des enfants, la seule hypothèse qui reste c’est l’école, puisqu’on voit ensuite un cartable.

Voici une autre histoire tirée de la même collection. C’est une histoire qui incite à l’imagination, avec des élèves plus âgés. Donc, à partir de ce morceau d’image, on crée toute une histoire.

Pour conclure, l’image est un support très riche. Ca prend pas moins d’une minute pour l’insérer sur le tableau interactif mais plus de temps à l’exploiter. C’est une activité facile à mettre en place et qui n’est pas contraignante pour l’enseignant en préparation ou pour le conférencier. Par contre, les élèves feront des allers-retours pour exposer leurs différentes versions, leurs idées qu’on conservera par la suite.

Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d’une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.