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l'utilisation relativement facile de l'écran.
17/02/2016
très bien
07/01/2016
Equipe très réactive et réception très rapide.
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Le TBI et les dys

dys
 

Quelque chose de très à la mode sur le plan international c’est tous les dysfonctionnements, donc là j’ai fait une liste de dys, donc on va faire un petit jeu.

 

dys sur dys
 

Dyslexique, c’est quoi ? Voilà, qui ont des difficultés pour lire. Et dyscalculique, c’est facile, les difficultés en calcul, le dysphasique, qui ont des difficultés pour parler, dyspraxique c’est pour les difficultés avec les gestes, les dysorthographiques qui est de niveau assez facile à imaginer, les difficultés en orthographe, le grammaire, etc, les dysgraphiques avec l’écriture.

Donc voilà, c’était pour présenter quelques dys qui font des fonctionnements. Bon vous voyez ce qui vient de se passer là ?

Je vais quitter dans la bulle, c’était un élément sérieux là.

 

dyscalculique
 

Donc là ce sont des notions que je rappelle  qui ne sont pas forcément liés au tableau interactif, mais qui sont intéressants à avoir en tête quand on s’adresse à des enfants qui ont des problèmes mentaux, des dys quelque chose, des dysfonctionnements de dys quelque chose.

Le cerveau il efface au fur et à mesure des données, on dit parfois que ce qui a été réutilisé depuis trois ans reste, mais ce qui n’a pas été utilisé pendant trois ans il y a de forte chances que ça s’estompe, et pour arriver à retrouver des données il faut les indices récupérateurs donc ça c’est intéressant d’avoir ces indices.

 

quatre notions
 

Cela peut être de l’odeur, ça peut être un objet, une image ou autre et certaines personnesqui ont une kinesthésie au-dessus de la normale qui justement imaginent une sorte de palais de la mémoire dans laquelle il représente les notions à retenir sous forme d’un parcours avec des chemises sous placard je mets ça. Et ainsi ça leur permet de récupérer plus facilement ce qui sont mémorisés.

Alors les probabilités bayesienne c’est ce qui paraît plus logique au cerveau ce qui n’est pas forcément ce qui est la réalité réelle.

C’est tel que lui il les estime, c’est pour ça que c’est important quand un enfant ne raisonne pas tout à fait comme les autres d’essayer de prendre ça en question, en charge parce qu’on peut avoir des résultats assez bizarres sinon et on ne peut pas comprendre ce qui se passe alors que pour lui c’est parfaitement logique.

L’autre problème c’est que les erreurs récurrentes ne s’effacent pas au niveau du cerveau. Donc en pédagogie simple il faut parfois éviter de faire afficher trop souvent des erreurs.

il y a des enseignants qui aiment bien faire des exercices pour« corriger les fautes d’orthographe »par exemple, mais le problème de faire ça c’est que l’on se retrouve à faire mémoriser des erreurs et après les élèves ; ils n’arrivent plus à savoir comment c’est écrit… Ils ont des doutes pour l’avoir vu écrit bizarrement,  c’est difficile de dépasser les erreurs récurrentes.

 

dyslexie
 

Donc pour la dyslexie, c’est la difficulté de lire, avec les quatre techniques qui permettent de trouver des moyens de contournements,  ce qui est assez facile à faire sur un tableau interactif, puisque le tableau interactif permet justement de :

- Faire des gestes et d’associer à ce qu’on fait par des manipulations ou autres
    Associer à l’oral ou au  tableau interactif qui permet de faire parler autour d’un texte de la lecture donc.

C’est assez pratique avec des couleurs donc il y a différentes méthodes, techniques ou autres qui permettent d’associer les sons à des éléments de différentes nature.

On peut associer des sons à une couleur. Le son « é » sera d’une couleur, le son « «o »sera d’une autre couleur, le son « i » d’une autre couleur…

En associant des couleurs on arrive à faire des mots… il y a des petites macros dans open office, des macros qui permettent de colorer un texte en fonction des phonèmes.

Le tableau interactif c’est assez pratique de croiser les données avec des éléments représentés,

Quelqu’un qui pense à quelque chose, par effet d’escalier, il peut penser à une image ou un souvenir, et on peut l’afficher et le mettre en comparaison, c’est un des moyens de mieux identifier les difficultés

Si tu peux croiser une information avec deux ou trois choses différentes ça va s’assembler, et tu auras moins de mal à la ranger. Si l’information n’est présentée qu’une fois, tu auras plus de mal à en faire quelque chose.

Si je te dis la racine carrée de 4 c’est 2, si tu ne sais pas ce que c’est une racine carrée, ça ne te sert pas à grand-chose. Par contre si tu sais très bien ce que c’est une racine carrée, on te dit que la racine carrée de 14784 c’est 121,18, ça te parlera un peu plus parce que tu sais ce que c’est et tu trouveras une stratégie pour l’associer à quelque chose.

Une lecture facilitée pour les dyslexiques

lecture

Alors une autre possibilité du tableau interactif est l’ordinateur en général c’est d’adapter la police, donc là j’ai mis quelques polices qui étaient adaptées à la lecture pour les dyslexiques, qui sont identifiés comme des polices payantes, mais ce sont des polices gratuites.

Les polices payantes sont assez chères et je n’en voyais pas le besoin, et toute cette présentation est faite avec Comic sans MS,  donc cette police qui a été utilisée pour la présentation. Donc c’est à priori une police lisible vous voyez où il y a une dyslexique qui a un aspect assez particulier et qui passe justement par la reconnaissance des lettres par les dyslexiques.

Il y a aussi les sociétés qui paient très cher des polices spécifiques. Donc là j’ai mis des polices gratuites, le « Comic sans  MS »est la police par défaut par Smart.

Pour relater l’historique de chaque police, je ne pourrais pas le retracer, mais ce sont des gens qui les ont utilisé, et mis à disposition pour aider les autres.

Donc par expérimentation, il suffit de donner à plusieurs dyslexiques un texte et ce qui paraît le plus lisible, en général les polices avec plus d’empâtement, avec des petits ornements, c’est plus facile à lire pour les dyslexiques, comme les Times par exemple.

Donc les polices Arial sont à la limite plus adaptées, ce n’est pas forcément vrai pour quelqu’un qui n’est pas dyslexique sur des longs textes, où les polices à empâtement sont plus agréables à lire, mais pour des textes courts en général sur le tableau interactif on appuie sur des textes courts les polices sans empâtement   sont plus lisibles.

Et celle-ci à priori c’est plus lisible.

Le tableau interactif et les dyscalculiques

dyscalculier

 

Alors  c’est  donc là il y a encore plusieurs moyens de contournements, c’est des gestes, revenir au sens des mots c'est-à-dire essayer de comprendre pourquoi on dit par exemple vertical, vertical ça donne le vertige, horizontal tu vois le horizon au loin, j’ai trouvé des choses comme ça qui permettent d’associer une notion à un point de vue de calcul, de chiffre,c’est presque faire des jeux de mots avec les chiffres, et c’est comme ça que l’automatisme je crois qu’on voit ce que ça veut dire et puis manipuler, c’est valable pour tout le monde.

 

Le TBI pour contourner les dys

apport tbi
 

Et le tableau interactif il est particulièrement agréable à manipuler on peut revenir en arrière, effacer, garder  plusieurs étapes, le filmer ou autre ce qui ne l’est pas forcément si facilement sur un tableau normal puisque l’on ne peut pas revenir en arrière, faire des dessins.

Dans une situation de division par exemple, on prend un gâteau ça peut aider à comprendre, c’est un point de départ.

Donc le tableau interactif permet de recueillir des images et identifier au fur et à mesure les images qui sont les plus parlants pour les apprenants et les favoriser. Après il y a la couleur, l’association du geste, l’association du texte d’image,l’adaptation des textes et des images, une simplification de l’affichage.

Dans les cartes heuristiques ce que l’on a vu aussi toute à l’heure pour l’autisme peut s’appliquer.Pour les dys avec la possibilité de mettre des éléments qui permettent de le retrouver, donc ces éléments récupérateurs, pour une carte heuristique, on peut très bien amener à une branche à une image par exemple.

 

future
 

Donc une image qui va identifier la branche et qui sera choisie évidemment pour les apprenants parce que si on donne la carte heuristique toute faite il n’y a pas de gros intérêt, l’intérêt c’est de construire ensemble.

Là dans une de mes classes j’ai un enfant qui est complètement dys et donc lui prend ses notes sous forme de carte heuristique, il a une personne qui l’aide et donc il réalise des cartes heuristiques qui sont des cartes heuristiques qui s’affichent en même temps au tableau interactif,  ce qui fait que ça profite aussi à tous.

Les autres éléments qui voient se construire la carte heuristique et ça peut servir de résumé pour tout le monde en fin de compte. Mais au départ pour lui c’est assez important parce que c’est comme ça qu’il sera plus facilement identifier, comprendre les différents éléments.

Par exemple en histoire, pour comprendre ce qui se passe, l’enchaînement des faits, c’est facile avec une carte heuristique.

Après la galerie, il y a des images faisant sens, donc en pièce jointe j’ai mis un petit kit de survie pour les profs qui sont confrontés aux enfants dyslexiques. Donc c’est un fichier pdf que j’ai pris sur internet qui est assez rigolo, qui peut être une ressource il n’est pas dans le pdf que je t’ai envoyé parce que le fichier fait 60 Mo c’est un peu lourd pour un mail, mais je peux l’envoyer sur dropbox, ou donner le lien tout simplement.

http://guerrieri.weebly.com/uploads/1/5/0/8/1508023/guide_de_survie_pour_les_profs.pdf

Là j’essaie de l’ouvrir, voilà, donc ce document qui fait 110 pages, tu vois, il  y a plein de conseils et tout ce qui est assez sympa à lire.

Et je pourrai presque dire que tout le monde est un peu dyslexique ou dyslexique sur quelque chose il y a des domaines où on se sent moins à l’aise, des difficultés sur la présentation spatiale par exemple, ce n’est pas pour ça que c’est grave, mais seulement pour tenir compte, pour proposer des solutions, et le fait de mettre de la couleur par exemple sur un texte ou d’afficher des morceaux de phrase, des éléments, de savoir de quoi on parle, ça peut aider aussi les enfants à se projeter à avoir un meilleur impact visuel.

C’est valable pour tous les enfants, même s’ils ne sont pas dys quelque part.

Voilà, c'est-à-dire ce qu’on fait pour un dys, pour un autiste c’est valable aussi pour les autres.

 

Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d'une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.

 

 

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