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17/02/2016
très bien
07/01/2016
Equipe très réactive et réception très rapide.
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IGS associe TBI, écrans interactifs et tablettes dans son nouvel incubateur

Le 15 mars dernier à Paris, l’institut de gestion sociale ou IGS a baptisé un Learning Lab et un incubateur d’entreprise. Le but était de recourir à des appareils technologiques pour bénéficier d’intelligence collective.


Jean-Michel Perrenot, directeur général exécutif du groupe IGS explique le Learning Lab comme étant « un assemblage de ressources et de techniques, une alliance de sciences cognitives et de pédagogie. » Le concept de Learning Lab est donc, d’apprendre aux étudiants à être le premier responsable de son éducation en ayant une nouvelle approche de l’enseignement.


Faroudja Bouchentouf, responsable de formation à IGS Paris ajoute aussi que « Le rôle du formateur, dans un Learning Lab, est davantage d’aiguiller, d’orienter et de faire expérimenter aux apprenants. Il porte l’apprenant à construire son propre savoir et ses compétences. Il s’agit de transformer le savoir en compétences ».


Primordialement, la conception du Learning Lab est d’apprendre aux étudiants de se prendre en main, de parvenir à s’instruire soi-même lors des cours présentiels en apportant une observation de «  Blended Learning  ou  l’apprentissage recomposé » qui mélange l‘e-learning et le présentiel. « Le but est de rendre réellement actif l’apprenant », ajoute Bouchentouf.

learning lab

La vigueur du groupe IGS

Toute activité se réalise en petit groupe au Learning Lab, ce qui incite les étudiants à un travail collaboratif. Méthodiquement, tous les cours sont organisés en série et chaque support à apprendre est à télécharger librement. L’on peut également obtenir des cours en vidéos interactives et passer des évaluations.

 

Au Learning Lab, une salle contient 4 îlots dont chacun peut accueillir jusqu’à six étudiants. Ensuite, chacun de ces derniers dispose de deux tablettes : une  qui reste dans la salle et l’autre est à emprunter. Après, tout est synchronisé dans le Cloud de l’établissement. Un bouton « puck » qui aide les apprenants à propager son travail avec ses camarades se trouve sur chaque tablette îlot et s’affiche sur un écran commun.

 

 

Du côté de l’enseignant, il pourra projeter du contenu sur un seul ou à travers plusieurs écrans. Pour ce faire, il utilise un Tableau Blanc Interactif ou TBI relié à un ordinateur et à un vidéoprojecteur comme il peut utiliser un écran interactif avec pc intégré pour plus d’efficacité et de dynamisme au niveau de l’affichage. Grâce à ces écrans interactifs, on peut annoter, interagir, créer… mais encore, tous les travaux peuvent être corrigés en temps réel et les corrections peuvent être mutualisées.

 

 

Toujours selon Bouchentouf : « Les cours sont constitués d’informations descendantes, le but est d’acquérir les fondamentaux afin de les appliquer sur le terrain ». Ainsi, les formations comprennent une combinaison de cours à distance et de cours assistés.

 

 

Pour les personnes handicapées, des robots de télé-présence sont à disposition pour permettre le suivi du projet à distance. Aujourd’hui, il existe 22 modules de cours en ligne avec une durée de 3h30mn chacun. Ce sont des leçons complètes contenant toutes les références bibliographiques et multimédias mais aussi des films supplémentaires selon le sujet traité.

 

Une étroite liaison avec les entreprises

L’un des enjeux du « open education » ou l’éducation ouverte, est de concorder l’empathie des entreprises avec les besoins en qualification. « Il faut créer des aller-retour entre laboratoires et entreprises, le but est d’élaborer des passerelles. La recherche est impactée par les besoins. Le problème des chercheurs, c’est d’apprendre à chercher.» déclare Steeve Augoula, président d’Artimia.

 

Eric Ouaknine explique aussi que : « L’IGS répond aux invitations des entreprises et partage avec elles les résultats de ses travaux et recherches. Il s’agit pour l’institut de sécuriser l’avenir de ses apprentis »

 

 

Par ailleurs, pour appuyer les étudiants dans la prise de parole en public et s’ouvrir sur l’extérieur, l’organisation travaille même avec des comédiens pour leur apprendre le théâtre.

 

 

« Notre surprise et notre petite fierté est d’avoir des étudiants parfois plus compétents sur un domaine que certains professionnels » en déduit les responsables du laboratoire.

 

 

A présent, treize projets budgétés par la région Île-de-France sont exercés avec cette nouvelle méthode pédagogique. En outre, HP apporte également son aide dans l’organisation des cours avec l’utilisation de « HP ClassRoom Manager ». Mathieu Guinin, responsable éducation HP France indique que « HP investit depuis de nombreuses années dans le secteur de l'éducation car les technologies d’aujourd’hui préparent les élèves aux emplois de demain. Notamment à travers des solutions de gestion de classe virtuelle HP Classroom Manager, et de gestion de parcs informatiques HP Touchpoint Manager, le groupe IGS donne une dimension collaborative à son enseignement et initie aux usages en entreprise ».